« Le vent berçait les roses bleues d’un frêle bruissement, l’aube pointait son museau frais à l’horizon et de ma fenêtre étroite, je contemplais le spectacle quotidien de la nature. Ma chambre se trouve dans le deuxième bâtiment, celui à droite de la tour en pierres grossières. Je suis au troisième étage, le dernier étage. Ici nous sommes qu’une poignée de personnes et cela suffit bien assez pour la petite pièce que nous occupons. Même les infirmiers, les éducateurs, le personnel ne possèdent pas un espace plus grand pour séjourner. Nous sommes quatre personnes, il y a deux lits superposés, une assez grande armoire sombre et un petit lavabo. Mais avec le temps vous verrez que cette espace vous conviendra tout à fait. Chaque jour, c’est la même chose : tu te lèves, tu t’habilles, tu va manger, tu va voir ton éducateur, tu passes faire un coucou à l’infirmerie, tu va fumer sur le toit, tu trembles… et ainsi de suite jusqu’à qu’on t’ordonne d’aller rejoindre ta chambre. Mais là ou je suis c’est pas une pension comme les autres. C’est une maison de correction ayant comme nom « Rosen Blaus ».
Il y a trois deux bâtiments et une enceinte barbelée entièrement par les gardes. Et quand tu vois cela, tu te dis que ce n’est pas une maison de correction, mais un asile de fou ou encore une prison. Le premier bâtiment est grand bloc immaculé qui ressemble à un hôpital. Là dedans, il y a la majorité des options. Le premier étage regroupe la cuisine, le réfectoire, le salon, la pièce des gardes et la bibliothèque. Le deuxième étage regroupe quelques salles de classes, l’infirmerie, le placard à balais, les bureaux du personnel, les bureaux des éducateurs et ceux de l’administration. Enfin, le troisième étage sont les dortoirs mixtes, à droite les pensionnaires et à gauches les adultes qui nous encadrent. Pour terminer, il y a cette tour qui est le dernier des bâtiments. C’est une ruine à vrai dire, mais nous l’aimons tout de même car elle nous est très utile. Souvent les élèves traînent ici que ce soit la nuit ou le jour. Ils parlent de tout et de rien, ils s’échangent des magazines, des informations, et tout le blabla. Quelque fois, nous avons le droit à un règlement de compte ou à des petits rendez-vous… C’est un peu le quartier général des pensionnaires, les gardes bien qu’ils ont un doute, ils ne viennent pas.
En principe cette maison de correction recueille des adolescents ou de jeune adultes ayant des problèmes. Certains sont exclus de leur famille et envoyaient ici. D’autres sont des criminels malgré leur jeune âge. Et les derniers sont des innocents égarés. En fin de compte nous avons le droit à tout ici, des assassins, des violeurs, des voleurs, de la racaille, des trafiquants mais aussi des suicidaires, des anges perdus, des âmes fragiles, désemparées, oubliées… Rien de très homogène comme mélange, ce qui fait souvent office de querelles parmi la petite communauté. On ne compte pas plus d’une centaine de pensionnaire parmi ces murs gris et moins d’une vingtaine d’adultes pour gérer tout ce petit monde. Pour clore ces informations sur le pensionnat excentrique, il est indispensable de connaître que celui-ci se trouve sur une des nombreuses îles de l’archipel japonais, non loin de des côtes soit deux ou trois kilomètres de île principal bien que son nom soit allemand, aujourd’hui elle est datée de 68 ans. »
Rosen Blaus, la maison de correction
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