un peu d'exercice? (karl)

Invité

On est le matin, je flâne dans les couloirs, je suis prête à sortir dans la cour quand je me dis que aller au gymnase et voir ce qui ont comme matériel serait sympa, ca fait longtemps que je ne me suis plus entraîner physiquement. Je me dirige donc là où je crois où est le gymnase tout en priant pour je ne me perde. je souris en pensant moi prier? Faut pas rêver... Continuons la route, de toute façon toute les routes même à Rome; je tombe sur le gymnase au bout de 5min.

- cool enfin.

je pousse la porte qui grince, elle a plus été utiliser depuis longtemps. Il y a pas mal de machine mais avec mon bras qui est emballé à cause de mon ancienne tentative de suicide, je ne pourrai rien faire. Puis je tombe sur quelques machines un peu à l'écart, des tapis roulant, je peux courir même avec ce bras là. Je souris. je m'avance tout en regardant à droite et à gauche, il n'y a personne tant mieux. Je pourrai courir tranquillement. je mets en route le tapis à vitesse moyenne et commence à courir. Je cours pendant plus ou moins 10min et décide de faire une petite pause. je décide de la mettre en vitesse rapide pour voir jusqu'où je tiendrai le cout, pour voir si j'ai perdu ou non mon endurance...

Messages : 203 Date d'inscription : 19/01/2010 Age : 44 Localisation : Toulouse!

C'est l'heure de sortie du matin. Que faire, que faire, mon petit Karl?
Aller hop, direction le gymnase, histoire de me maintenir en forme.
C'est toujours aussi mal indiqué, ici!

Enfin, je trouve ce foutu gymnase et je pousse la porte. Ah, visiblement je ne suis pas le seul à avoir eu envie d'un peu d'exercice.
Une jeune fille, presqu'une gamine, est en train de s'essouffler sur un tapis roulant. De loin, elle a l'air presque aussi grande que moi, pour ne pas dire que je suis presqu'aussi petit qu'elle. Je note aussitôt qu'elle doit être blessée au bras, puisqu'elle porte un pansement.
Elle a l'air de plutôt être en forme.
Dans le genre détail inutile que je peux voir d'où je suis, elle a les cheveux rouges. Je ne sais pas pourquoi certaines personnes s'entêtent à se teindre les cheveux. A croire qu'ils ont honte de leur couleur naturelle! C'est peut-être stupide, mais c'est un sujet que me tient bizarrement à coeur. Mouais. Mon petit Karl, heureusement que personne ne peut entendre tes pensées, parce que là, t'es pas crédible, comme mafieux...

Bon, je fais quoi? Je vais pas rester planter là comme une andouille. J'entre un peu plus dans la salle et avise un sac de sable qui doit servir de punching ball. C'est bien, ça! Commençons par quelques étirements, puis petit échauffement sur les tapis roulants et enfin petite séance de défoulement sur ce fameux sac! ça me parait bien comme programme.

Si tôt dit, si tôt fait. Je quitte ma veste d'uniforme pour être plus à l'aise, de même que mes chaussures et j'attaque une série d'étirements destinés à assouplir mes muscles avant l'effort.
J'ai sûrement l'air ridicule torse nu en pantalon d'uniforme et pieds nus en train de gesticuler dans tous les sens. Faut dire qu'avec mon mètre soixante-cinq et mes soixante kilos, je joue plutôt dans la catégorie ploids plume. Mais tant pis, je n'ai pas à avoir honte de mon corps. J'ai peut-être trente ans, mais je suis plutôt bien conservé! Arrête, Karl, tu parles comme si tu avais soixante ans, faut pas pousser non plus!

Mes étirements terminés, je me dirige vers les tapis roulants et en allume un à vitesse modérée. Je me concentre quelques minutes pour trouver le bon rythme, puis me tourne vers l'autre occupante.
De près, elle est plutôt pas mal, une jolie gamine. Elle ne doit pas avoir plus de vingt ans. Je me demande ce qu'elle fout à Sadismus.
Allez, soyons sociable, Karl.

Karl - Bonjour. Karl Riwerok.

Mouais. T'as encore des progrès à faire, c'était un peu sec ça.
Pour adoucir un peu mes paroles, je me tourne vers elle et lui adresse un sourire charmeur.
C'est mieux, ça. Encore un petit effort et mes bonnes manières de fils de la haute vont ressortir!

Invité

J'entends la porte grincé, je regarde vers la porte un homme de petite taille assez efféminé reste planté là et décide d'entré. Je le vois se déshabillé, super pourquoi il se déshabille lui??? Je me concentre de nouveau sur la course et l'entend arrivé, je fais encore une petite pause et déboutonne un peu la veste, je crève de chaud... D'un voix sec, il me dit:

- Bonjour. Karl Riwerok.

Je sursaute légèrement et lève la tête et je remarque qu'il sourit. Je me demande qui il est. Enfin soyons polis, je lui rends sourire et me présente:

- Bonjour. Leila.

je remonte sur le tapis et dit:

- Enchanté.

Je diminue un peu la vitesse et décide de courir à un rythme normal. Je me tourne vers lui, ouvre la bouche et la referme aussi tôt. Je lui dit quoi? Il a parlé, il est là autant vers connaissance. Je me souris maladroitement... Ah, si il a vu, j'ai eu l'air conne... Je décide d'opter pour une question normal:

- Vous êtes là depuis longtemps? Vous étiez là avant que Sadismus brule? Moi non.

Je me demande qu'elle âge il a? 25-30ans sûrement, en tout cas il fait jeune. C'est bien de paraître jeune, je trouve. une question me vient à l'esprit, pourquoi est-il là? Je pense que la plupart des personnes ici, on fait quelque chose de pire que moi.

- Pourquoi êtes vous là? Vous avez fait quoi?

Je me tais, j'attends la réponse et continue de courir.

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Je cours à un rythme régulier, à petites foulées. Rien de tel pour s'échauffer.
La fille a sursauté quand j'ai parlé. Elle m'avait entendu arrivé, pourtant. Elle répond à mon sourire et se présente à son tour. Leila. Pas de nom de famille.
"Enchantée"? Tu parles! ça n'a pas tellement l'air!

Elle réduit la vitesse de son tapis pour revenir à un rythme normal. C'est pas plus mal, j'aurais eu du mal à lui faire la conversation si elle avait continué à courir comme une dératée.
Elle se tourne vers moi et je crois qu'elle va parler, mais elle referme la bouche. Je lui fais peur? Il me semble que mon apparence est plutôt inoffensive! J'en ai assez joué pour le savoir! Bon, elle est à ma gauche, alors peut-être qu'elle a vu ma cicatrice, c'est vrai que ça casse un peu le côté "petite chose fragile"...

Leila - Vous êtes là depuis longtemps? Vous étiez là avant que Sadismus brule? Moi non.

Finalement elle s'est décidée à entamer le dialogue. ça, gamine, je m'en serais doutée que tu n'étais pas là avant l'incendie, ou alors t'aurai été enfermée très jeune. Bon, d'accord, c'est vrai qu'il y avait des prisonniers très jeunes, mais il ne me semble pas qu'il y ait eu des filles parmi eux.

Leila - Pourquoi êtes vous là? Vous avez fait quoi?

Toujours la même question d'introduction. D'un autre côté, c'est pas mal, ça permet de cibler les gens.
Je continue à courir, puis me rends compte qu'il faudrait peut-ête que je lui réponde.

Karl - J'ai déjà vécu un an ici, avant l'incendie. Pas mes meilleurs souvenirs. J'ai été rappelé à la réouverture, mais le temps de faire toute la paperasse, je ne suis ici que depuis quelques jours.

Mouais, j'en ai déjà pas mal dit là. D'un autre côté, elle n'a pas l'air très dangereuse. Physiquement du moins. Faut quand même que je fasse gaffe à ce que je dis, j'ai pas envie que ça me retombe dessus ensuite.

Karl - Quant à pourquoi je suis là... Ma foi, parce qu'un salopard m'a tiré dessus, que comme un con, je n'avais pas assez assuré mes arrières et qu'un couillon a eu l'extrêmement bonne idée de reconstruire cette saloperie de prison, alors qu'on se passait très bien d'elle!
On se calme Karl! Ma voix a laissé percé un brin d'énervement, pas la peine de peter les plombs.
Allez ça suffit pour la course, direction le sac de sable.

Je trouve dans une caisse posée à côté des bandes dont je m'enveloppe les poings et les pieds pour me protéger.

Karl - Et toi? Qu'est-ce qu'une gamine comme toi a fait pour se retrouver ici? Sans offense pour le terme gamine...

J'accompagne ma dernière remarque d'un clin d'oeil charmeur. Manquerait plus qu'elle fasse une crise parce que je lui ai fait remarqué qu'elle n'était encore à mes yeux qu'une gamine.
Je n'attends pas sa réponse et commence à frapper le sac de sable en rythme, alternant coups de poings et coups de pieds, augmentant progressivement la force et la vitesse. ça ne vaut pas un bon combat, mais c'est agréable de se défouler!

-

Invité

Il me réponds au bout de quelque minutes comme s'il venait de se rencontre qu'il devait me répondre... C'est pas mal il est bavard, ce mec. il me réponds:

- J'ai déjà vécu un an ici, avant l'incendie. Pas mes meilleurs souvenirs. J'ai été rappelé à la réouverture, mais le temps de faire toute la paperasse, je ne suis ici que depuis quelques jours.
- Vous êtes revenus? non, ca ne doit pas être super d'être revenu ici... Ils sont strict.
- Quant à pourquoi je suis là... Ma foi, parce qu'un salopard m'a tiré dessus, que comme un con, je n'avais pas assez assuré mes arrières et qu'un couillon a eu d'extrêmement bonne idée de reconstruire cette saloperie de prison, alors qu'on se passait très bien d'elle!
- Vous avez du faire plus qu'être tirer dessus...

il aime pas du tout être ici mais qui aimerait? Moi non plus, j'aime pas, mais bon, je fais avec... On a pas le choix, c'est pas comme si on pouvait sortir d'ici? C'est impossible. Ça du être vachement renforcé depuis l'incendie, ca doit être surveiller... Je me demande pourquoi ils m'ont mit dans cette prison, ce que j'ai fait est si terrible que ça? Par rapport à certaine personne, c'est sûrement rien...

- Et toi? Qu'est-ce qu'une gamine comme toi a fait pour se retrouver ici? Sans offense pour le terme gamine...
- Moi une gamine? J'ai plus 12ans...

Je souris, j'aimerais retourné en enfance là où allait bien, là ou il n'y avait aucun problème... Ça serait si bien mais pas réalisable, malheureusement. Je reprends:

- Ce que j'ai fait? J'ai tué un bâtard, mon père biologique... Et il m'accuse d'avoir tué ma ju... une fille, mais comme j'aurais pu, j'étais à l'école... Mais pour eux, ces mec était un sain. Même si je leur avait dit... Il m'aurait pas cru.

C'est dernière phrase, je m'étais emporté, ça ne sert à rien... Je respire, sourit et dit:

- désolé, je me laisse parfois un peu emporté.

J'arrête de courir, me pose sur un banc qui est au milieu de la pièce. J'aurais pas du le tuer, j'aurais pu m'enfuir, il n'aurait rien eu contre moi vu que je n'avais rien fait. J'aurais eu une nouvel vie qui m'aurait suivie et détruit. J'aurais pu arriver à me suicider, dans un coin étranger, au milieu des bois la nuit, là où il n'y a personne. Je lève prend un altère de 5KG avec mon bras valide et me rassoit. Ah, j'ai l'impression de revenir en enfance au moment où j'entrainais toujours avec ma mère. Elle qui me poussait toujours à aller plus loin jusqu'à que je sois fatiguer... Je souris, c'était le bon temps. Je lève la tête et demande:

- Vous avez quel âge? Vous avez pas l'air vieux.

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Tout en continuant à enchaîner les coups, j'écoute ses réactions.
Elle me fait sourire. C'est sûr que le fait que je me sois fait tirer dessus n'est pas le chef d'accusation principal retenu contre moi! Mais c'est ce qui a fait que je me sois fait arrêter. Sinon, je serais sûrement toujours à New York, dans l'ombre d'un chef de gang. Même après la chute du Duc, j'aurai pu me faire une place. Un talent comme le mien est très recherché dans le milieu.
Le terme de gamine a l'air de ne pas trop la froisser. Certes, elle n'a plus douze ans, mais elle est encore presqu'une enfant.

Leila - Ce que j'ai fait? J'ai tué un bâtard, mon père biologique... Et il m'accuse d'avoir tué ma ju... une fille, mais comment j'aurais pu, j'étais à l'école... Mais pour eux, ce mec était un saint. Même si je leur avais dit... Ils m'auraient pas cru.

Elle a tué son père??? c'est bizarre la manière dont elle a dit ça. Elle a bien précisé son père biologique... C'est pas lui qui l'a élevé? Et elle a buté sur un mot. "Ma Ju..."? Et pourquoi avoir envoyé ici une gamine accusée de deux meurtres? Son histoire est vraiment bizarre, pourtant j'ai pas l'impression qu'elle me mente.
En plus, ça se voit qu'elle ne comprend pas tout non plus. Je ne sais pas ce qu'avait fait ce type avant qu'elle le tue, je crois que ce qui l'énerve le plus, c'est d'avoir été accusé du meurtre de cette fille, quelle qu'elle soit.

Elle s'est arrêtée de courir, je l'entends s'asseoir sur un banc. Du coin de l'oeil, je la vois prendre une haltère de son bras valide et commencer des exercices. Je ralentis progressivement le rythme pour finalement arrêter. J'enlève les bandes et recommence une série d'étirements pour éviter les courbatures. Je me suis placé face à elle pour pouvoir la regarder.

Leila - Vous avez quel âge? Vous avez pas l'air vieux.

Il parait, oui. Je ne fais pas mon âge. C'est à la fois un avantage et un inconvénient. On se méfie moins de vous et on vous fait moins confiance tout à la fois.

Karl - J'ai trente ans. Et effectivement, je ne suis pas accusé de m'être fait tiré dessus... Mais je n'ai pas très envie de t'effrayer avec mon casier plutôt bien rempli. Parles-moi plutôt de toi. Quel âge as-tu? Tu devais être étudiante avant d'être enfermée ici?
Je termine mes étirements et viens m'asseoir en tailleur face à elle. Je me laisse tomber au sol en souplesse. Je sais que dans cette position je peux me relever rapidement, contrairement aux apparences. Je tourne le dos à la porte, mais les gonds sont dans un tel état qu'elle ne peut que grincer en s'ouvrant. Je serais donc averti si quelqu'un pénetre dans la pièce.
C'est instinctif, mais on ne change pas les habitudes de toute une vie. J'y ai manqué une fois, je n'ai pas fini de le regretter... Alors jamais plus d'imprudences.

Invité

j'attends sa réponse tout en réfléchissant à notre conversation depuis le début. Il a l'air plutôt sympa mais il ne s'étale pas trop sur ce qu'il a fait, Pourquoi? Je n'ai pas trop envie moi non plus de déballer toute ma vie mais bon, c'est pas grave je reste en surface comme lui... Quand il me réponds, il me sort de mes pensées:

- J'ai trente ans. Et effectivement, je ne suis pas accusé de m'être fait tiré dessus... Mais je n'ai pas très envie de t'effrayer avec mon casier plutôt bien rempli. Parles-moi plutôt de toi. Quel âge as-tu? Tu devais être étudiante avant d'être enfermée ici?

Lui trente ans? On dirait vraiment pas, il ne les fait du tout, je trouve ça bien de paraître plus jeune. Je souris à sa réflexion d'après, oui c'est sûr, on est pas accusé de s'être fait tiré dessus. Ah, il ne veux pas me faire peur avec tout ce qu'il a fait, je ne vois pas pourquoi j'aurai peur. Il a peut-être tué pas mal de gens ou autre, je le serai peut-être un jour. Il veut que je lui parle de moi? Je me demande s'il fait sa par simple politesse où s'il s'intéresse vraiment à moi? Je dirai plutôt la première proposition mais autant lui répondre. J'arrête de soulever ces altères, le temps de me reposer et de lui parler. Je me demande si j'essaierais pas avec l'autre? je laisse passer quelque temps avant de répondre réfléchissant à ce que je lui dirai:

- J'ai 18ans, c'est vrai je suis beaucoup plus jeune par rapport à toi, euhh vous, mais de là à être une gamine faut pas exagérer. Je l'étais oui, en psychologie, j'étais pas trop mauvaise. J'ai choisi cette option pour être avec ma... avec une fille. C'était mes pires années, nos pires années. Mais malgré ça, on a réussi, enfin ça ne pas lui servira à rien elle, encore moins qu'à moi...

Pendant ce temps, mon bras invalide serrait l'autre, jusqu'à le faire saigner. Je le remarqua qu'à la fin et cacha le sang qui coulait pour finir par terre et repris:

- Vous avez tué du monde? C'est pour ça que vous voulez pas la dire? Vous êtes pas obligé de répondre...

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Elle a l'air surprise par mon âge. ça ne me surprend pas. Je l'ai déjà dit, on me donne rarement mon âge réel.

Elle semble perplexe face à ma question. Ce n'est pourtant que de la politesse, un moyen d'entretenir la conversation...
Elle repose les haltères. J'en attrape une pour la soupeser. Pas mal pour une gamine.

Lorsqu'elle finit par répondre, elle semble avoir longuement réfléchi.

Leila - J'ai 18 ans, c'est vrai je suis beaucoup plus jeune par rapport à toi, euhh vous, mais de là à être une gamine faut pas exagérer.

Je souris à sa remarque et son hésitation sur le tutoiement. 18 ans. Définitivement une gamine, malgré ce qu'elle peut en dire.

Leila - Je l'étais oui, en psychologie, j'étais pas trop mauvaise. J'ai choisi cette option pour être avec ma... avec une fille.

Encore cette hésitation. "Sa" quoi, bon sang! Sa copine? Non, tout à l'heure ça commençait par "Ju". A moins que ce soit le prénom de sa copine?

Leila - C'était mes pires années, nos pires années. Mais malgré ça, on a réussi, enfin ça ne lui servira à rien à elle, encore moins qu'à moi...

Eh ben, si ses pires années ont été ses années de fac, je n'ai même pas envie d'imaginer le reste! Pourquoi ça ne servirait pas à cette fille? Karl, tu es stupide, ce doit être celle qui est morte. C'est vrai que ça ne servira peut-être pas à grand chose à Leila ici, encore que... Des études de psychologie, ça peut toujours servir en prison. Enfin, ce n'est que mon opinion personnelle, elle vaut ce qu'elle vaut.

Leila - Vous avez tué du monde? C'est pour ça que vous voulez pas le dire? Vous êtes pas obligé de répondre...

ça, gamine, c'est sûr que c'est pas toi qui va m'y obliger! Je m'apprête à répondre, lorsque je vois du sang couler sur le sol. Il semble venir de son bras... Elle semble s'efforcer de masquer ce saignement, alors je vais faire pour une fois preuve de délicatesse et m'abstenir de lui faire remarquer. Ce bandage à cet endroit ne me fait que trop penser à une tentative de suicide. Inutile de remuer le couteau dans la plaie...

Karl, couteau est vraiment un terme que tu devrais bannir de ton vocabulaire!

Allez, répondons à la gamine, ça lui occupera l'esprit.

Karl - Oui, j'ai tué du monde... Mais non, ce n'est pas pour ça que je ne veux pas le dire. Ce n'est pas quelque chose dont on parle dans le milieu d'où je viens. Tout se sait, mais la personne qui le fait n'en parle pas, ça ressemblerait trop à de la vantardise. Je vais cependant faire un effort pour toi, gamine.

J'accompagne mes paroles d'un sourire et d'un clin d'oeil. Karl, tu parles beaucoup...

Karl - J'étais le bras droit d'un chef de gang à New York. Le meilleur combattant au couteau de la ville, sans vouloir me vanter. Et j'ai été inculpé pour meurtres, trafic d'armes, de drogues, corruption de fonctionnaires, détournements de fonds et quelques autres bricoles. J'espère que ça ne te rebute pas trop de discuter avec un mafieux...

Je souris encore une fois, même si je sais qu'elle risque de mal réagir. Les gens sont toujours surpris d'associer mon visage à mon activité principale...
Au procès, il y a même eu une controverse pour savoir si j'étais bien celui que je déclarais être...

Invité

- Oui, j'ai tué du monde... Mais non, ce n'est pas pour ça que je ne veux pas le dire. Ce n'est pas quelque chose dont on parle dans le milieu d'où je viens. Tout se sait, mais la personne qui le fait n'en parle pas, ça ressemblerait trop à de la vantardise. Je vais cependant faire un effort pour toi, gamine.

Rah encore, ce terme gamine, j'ai 18ans quand même, je fais la moue et remarque ensuite qu'il m'a fait un clin d'œil. Ah, pourquoi il m'a fait un clin d'œil, tactique pour paraître plus social? Mouai, chacun à sa façon d'être sociable, je suppose, moi je demande laquelle? Je crois que j'en ai pas moi, je suis associable? Je dirai pas, je suis réservé, c'est tout et c'est tout à fait différent...

- J'étais le bras droit d'un chef de gang à New York. Le meilleur combattant au couteau de la ville, sans vouloir me vanter. Et j'ai été inculpé pour meurtres, trafic d'armes, de drogues, corruption de fonctionnaires, détournements de fonds et quelques autres bricoles. J'espère que ça ne te rebute pas trop de discuter avec un mafieux...

Je ne dis rien pendant quelques minutes pour digérer cette information, lui un mafieux? Avec son physique, on dirait vraiment pas. Me rebuter de parler avec lui, je réfléchit, c'est vrai qu'il a tué plus que moi sûrement mais en même temps, c'est pas difficile et puis si je devais ne pas parler à chaque personne qui on fait quelque chose de pire que moi, je parlerai sûrement à personne. C'est un raisonnement logique, non? je trouve.

- Vous étiez de bonne famille? Comme ma mère...

Je laisse un instants avant de continuer...

- Avant qu'elle soit morte mais sa famille ne l'a jamais apprécier, sûrement du à ce qu'elle faisait mais nous on l'aimait,c'est tout ce qui comptait. Tout allait bien avant qu'elle ne tombe malade et meurt. Mais toute chose à une fin.

Je soupire, je m'arrête me demandant pourquoi j'ai dit ça? Rahh, pourquoi j'ai dit ça, il doit s'en foutre lui, qu'est qui ca peut faire? Bon en même temps il m'a dit ce qu'il avait fait donc, on est égale maintenant non? Je prend mon altère de mon bras invalide et commence à faire des exercices ignorant la douleur qui vient dans mon bras.

Messages : 203 Date d'inscription : 19/01/2010 Age : 44 Localisation : Toulouse!

Visiblement, le terme gamine lui plait toujours autant! Tant pis pour elle, je ne suis pas prêt d'arrêter, c'est rigolo de la voir réagir à chaque fois. Oui, je sais il en faut peu pour m'amuser...

Elle semble réfléchir à ce que je lui ai dit. ça fait pas mal d'informations à digérer d'un coup. Premièrement, j'ai tué des gens. Deuxièmement j'ai fait de traffic en tout genre. Troisièmement, je n'ai pas vraiment le physique pour ça. Quatrièmement, euh en fait, je ne suis pas sûr qu'il y ait un quatrièmement.

Apparemment, ça ne la dérange pas plus que ça, puisqu'elle continue à parler. Sa question me fait tiquer. De bonne famille? Où a-t-elle été pêché ça? Ah si, elle a mal interprété le terme milieu. Je parlais du milieu de la mafia, et elle a compris d'un milieu aisé ou aristocrate. C'est vraiq ue ça s'applique aux deux, à mon sens. Du moins dans les cercles dans lesquels j'ai évolué. Ce n'est peut-être pas partout comme ça.

Sa mère? Que faisait-elle pour que sa famille ne l'apprécie pas? Elle vivait sûrement sa vie comme elle l'entendait, ça suffit en général à se mettre ce genre de famille à dos.
Dommage qu'elle soit morte, la gamine aurait peut-être tourné autrement.

Elle soupire, elle doit regretter de s'être confiée.

Mais qu'est-ce qu'elle fait? ça va pas de faire des haltères avec un bras blessé! Surtout qu'elle s'est fait saigner tout à l'heure!

Je me relève en souplesse et lui ôtes l'haltère des mains, puis répond à sa question pour détrouner son attention.

Karl - De bonne famille? si on veut, mon père était ambassadeur. Mais je faisais surtout référence au milieu que j'ai fréquenté par la suite... Toutes mes condoléances pour ta mère, tu as l'air de beaucoup l'aimer. Et tu devrais faire un peu attention à toi, ne serait-ce qu'en souvenir d'elle.

Mon regard s'est posé sur son bandage. J'espère qu'elle va comprendre ce que je veux dire. Sa mère lui a donné la vie, par respect pour elle, elle devrait en prendre soin.
Je n'insisterai pas plus, ce ne sont après tout pas vraiment mes oignons.

Invité

Je le vois se lever, je me demande ce qui fait puis je le vois m'arracher les altères des mains. Je le regarde quelques minutes sans rien dire en me demandant ce que ça peut lui faire que je foute ma vie en l'air? C'est pas lui qui a vécu cette vie. J'ai le droit de me faire ce que je veux, on m'en a fait tellement de mal. Je tourne la tête regardant un point invisible en remettant en ordre mes idées. Il commence à parler, je le regarde du coin de l'œil:

- De bonne famille? si on veut, mon père était ambassadeur. Mais je faisais surtout référence au milieu que j'ai fréquenté par la suite... Toutes mes condoléances pour ta mère, tu as l'air de beaucoup l'aimer. Et tu devrais faire un peu attention à toi, ne serait-ce qu'en souvenir d'elle.

Après qu'il a arrêté de parler, j'arrête de le regarder du coin de l'œil, pensant à ce qu'il m'a dit. Ohh, il était ambassadeur mais il faisait référence à la mafia. De toute façon, je me suis pas trompé heureusement, sinon j'aurais bien paru conne. Ma mère était de bonne famille mais je ne le suis pas, je ne les ai jamais vu. Elle n'a jamais dit pourquoi ils s'était fâché mais ma jumelle et moi se doutions que c'était à cause de se métier. Même si après notre naissance, elle a réussi arrêté. On l'aimait beaucoup oui et elle aussi mais elle est morte donc tout ça c'est du passé. Faire attention à moi? pourquoi, j'ai déjà plusieurs tentative de suicide donc je ne fait pas vraiment attention à moi. Je tourne ma tête vers lui, soupire et lui dit:

- Faire attention à moi? Pourquoi?

Je m'arrête de parler quelque seconde et reprend:

- J'ai déjà fait plusieurs tentative de suicide donc une ici... Ma mère est morte d'un cancer, je suis accusé d'avoir tué ma jumelle. Et j'ai tué mon père biologique car il nous a révéler son vrai visage... Qu'il nous a fait des choses que je n'ai plus supporter, le jour où j'ai vu étaler par terre ma sœur. J'ai péter un câble, je l'ai défoncé, il se faisait tout petit à ce moment là. ils ont du me foutre en prison pour longtemps car les deux crimes n'étaient pas beau à voir... Alors pourquoi faire attention à moi? Je n'attend qu'une chose que la mort arrive...

Je me lève fait deux trois pat et croise les bras, je me demande ce qu'il va dire? Peut-être rien? Après tout qu'est ce que ça peut lui faire? Mais il m'a empêcher avec mon bras donc pourquoi pas ici? Peut-être ne sera-t-il rien dire? On veux peut-être rester comme ça sans parler, ça serait la pire des choses.

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Visiblement, ça ne lui a pas vraiment plu que je lui prenne les haltères. Elle me regarde en soupirant. Je pense que je ne suis pas le premier à lui tenir ce genre de discours, et elle doit sûrement se dire que ce ne sont pas mes affaires.

- Faire attention à moi? Pourquoi?

Bonne question. Peut-être parce que ta mère n'est plus là pour le faire à ta place. Gamine, c'est vraiment un terme qui lui correspond, malgré ce qu'elle peut en penser.

Leila - J'ai déjà fait plusieurs tentatives de suicide dont une ici... Ma mère est morte d'un cancer, je suis accusée d'avoir tué ma jumelle.

Je comprends mieux ce qu'elle vouait dire depuis le début. Ces hésitations, c'était pour ça. Sa jumelle devait être très importante pour elle, alors se faire accuser de son meurtre a dû être très dur pour elle. Surtout si comme elle le dit elle est innocente.

Leila - Et j'ai tué mon père biologique car il nous a révélé son vrai visage... Qu'il nous a fait des choses que je n'ai plus supporté, le jour où j'ai vu étalée par terre ma sœur. J'ai pété un câble, je l'ai défoncé, il se faisait tout petit à ce moment là. Ils ont dû me foutre en prison pour longtemps car les deux crimes n'étaient pas beaux à voir...

Etonnant de penser qu'une gamine comme elle ai pu tué un homme adulte... Mais c'est vrai que la colère fait faire des choses dont on ne se serait pas cru capable. A l'entendre, on dirait qu'elle ne sait même pas à combien de temps de prison elle a été condamné. Il me semblait pourtant qu'ici, on était tous condamné à perpétuité... Je me demande d'ailleurs si après avoir passé plusieurs années ici, on est capable de se réadapter à la vie extérieure... C'est déjà difficile après une prison normale, à ce qu'il parait, alors après Sadismus Jail, je n'ose même pas imaginer...

Leila - Alors pourquoi faire attention à moi? Je n'attends qu'une chose que la mort arrive...

Là, je n'ai pas pu me retenir, ma main est partie presque toute seule. Je dis presque parce que j'aurai pu me contrôler. Mais quand j'entends ce genre de paroles, j'ai du mal à rester aussi calme que d'habitude.
La claque résonne dans le silence du gymnase. Je n'ai pas pour habitude de frapper les femmes, encore moins les gamines, mais là, je ne peux pas laisser passer ça. La vie est un cadeau qu'on nous fait. A nous d'en tirer profit. C'est d'ailleurs le seul cadeau que mes parents m'aient jamais fait...
Certes, chacun fait ce qu'il veut de sa vie, mais voir des gamins de même pas vingt ans gâcher la leur, m'a toujours hérissé. Dans le Cartel du Duc, c'était d'ailleurs l'une de mes fonctions, ramasser les jeunes à la dérive et les remettre en selle. La voie que je leur proposait n'était pas toujours moralement très recommandable, mais elle avait le mérite de leur redonner un but. La légalité n'a jamais été mon principal soucis, je l'ai prouvé très jeune. Mais empêcher des gamins de se foutre en l'air est à mon sens quelque chose de plus important que le respect des lois. Bon, je reconnais que ce n'était pas mon but principal dans ma vie de mafieux, mais c'est quelque chose dont je suis fier.

Karl - La mort arrive bien assez tôt, inutile de l'avancer. On peut la provoquer, flirter avec, je l'ai fait pendant longtemps, à chaque combat, je savais que ce pouvait être le dernier. Mais ne cherches jamais à avancer ton heure. Tu verras, elle viendra bien assez vite.

Je ne suis pas sûr qu'elle soit très réceptive à ce que je vais dire. Si elle n'en est pas à sa première tentative, ça m'étonnerait que je puisse y changer quelque chose, d'autres ont dû essayer avant moi. Mes méthodes sont cependant peut-être différentes. En général, les gens tendent à prendre des gants pour parler avec des suicidaires. Moi pas. Je provoque, je cherche à réveiller l'instinct de survie, celui qu'en tant qu'animal, certes évolué, mais animal quand même, chacun a en lui, plus ou moins développé.

Karl - Tu n'es qu'une gamine. Crois-tu que ta mère sois morte pour que tu te suicides? Crois-tu que ta jumelle sois morte pour que tu gâches ta vie? Et je ne parle pas de te retrouver ici. Je suppose que c'est ton père qui l'a tuée. Crois-tu qu'elle sera fière de toi lorsque tu seras morte à ton tour? Il aura gagné, alors. Même mort, il aura gagné. Il vous aura tuées toutes les deux. Et ta mère? Tu dis que sa famille ne l'aimait pas, mais elle les a affronté pour vivre sa vie comme elle l'entendait! Et toi, tu renconces? Crois-tu qu'elle sera fière de toi? Est-ce qu'elle t'a élevée pour que tu abdiques face aux difficultés? ça m'étonnerait!

Karl, tu t'emballes un peu là! Mais ça m'énerve tellement de voir une gamine aussi jeune et pleine de potentiel prête à se tuer, sans savoir si la vie ne pourrait pas lui apporter autre chose que de la douleur.

Karl - Réfléchis bien à ce que tu vas dire ou faire. Tu dois vivre comme tu l'entends, pour être fière de ce que tu as fait. Affronte la vie. c'est un combat.

Maintenant, la balle est dans son camp. J'ignore comment elle va réagir. Pleurer? Se mettre en colère? Ces deux réactions montrerait que mes paroles l'ont touchée. Rester indifférente? Ceci serait le pire. Mais je n'ai plus qu'à attendre.

Invité

Je me retourne vers lui et directement après il me fou une claque, le bruit résonne dans la pièce. Je porte ma main à ma joue ne sachant que dire sur le moment. Je me tourne va à l'opposer de la pièce mon visage posée contre le mur... Personne ne m'avait encore jamais frappé à part mon père, je tremble légèrement, de quoi? De peur sûrement, je supporte pas encore qu'une personne me touche, je ne le supporte plus. Je ne sais pas pourquoi j'ai pas gueuler, le choc m'a vidé toute pensée. Maintenant que j'ai retrouvé mes esprit, je commence à être en colère et je quelques larmes coules sur mon visages. Je m'accroupis, reste quelques minutes comme ça et les essuies, me relève et me tourne vers lui et l'écoule commencer à parler alors que je crois les bras attendant qu'il ai fini pour lui dire ce que je pense, par pur politesse? Sûrement:

- La mort arrive bien assez tôt, inutile de l'avancer. On peut la provoquer, flirter avec, je l'ai fait pendant longtemps, à chaque combat, je savais que ce pouvait être le dernier. Mais ne cherches jamais à avancer ton heure. Tu verras, elle viendra bien assez vite.

Moi ne pas chercher à avancer mon heure, et lui à chaque combat il risquait de mourir, pour c'est pareil que c'est les autres qui provoque ma mort mais moi même... C'est pareil, pour moi... Quoi que je me demande si mon père ne cherchait à nous tuer, enfin je ne crois pas, j'en suis sûr après tout c'était un pédophile et bien plus.

- Tu n'es qu'une gamine. Crois-tu que ta mère sois morte pour que tu te suicides? Crois-tu que ta jumelle sois morte pour que tu gâches ta vie? Et je ne parle pas de te retrouver ici. Je suppose que c'est ton père qui l'a tuée. Crois-tu qu'elle sera fière de toi lorsque tu seras morte à ton tour? Il aura gagné, alors. Même mort, il aura gagné. Il vous aura tuées toutes les deux. Et ta mère? Tu dis que sa famille ne l'aimait pas, mais elle les a affronté pour vivre sa vie comme elle l'entendait! Et toi, tu renonces? Crois-tu qu'elle sera fière de toi? Est-ce qu'elle t'a élevée pour que tu abdiques face aux difficultés? ça m'étonnerait!

Gamine, encore ce terme gamine, j'ai 18ans quand même... Non, et alors, ils sont mort? Fier, ce n'est pas comme si, il pouvait me voir alors qu'il était mort, non? Dieux, la résurrection, c'est faux tout ça... Ne me faites pas avaler qu'il existe, jamais je ne le croirai... Et ma sœur, même si elle me voyait, ça ne serait qu'une tentative de plus que j'ai essayer, que quelque chose en plus pour foutre ma vie en l'air. Il y a deux différence entre nous, elle était forte mentalement et moi faible. Mais par contre, c'était moi qui était forte physiquement et elle faible... C'est comme ça, ça l'a toujours été et ça le sera toujours.

- Réfléchis bien à ce que tu vas dire ou faire. Tu dois vivre comme tu l'entends, pour être fière de ce que tu as fait. Affronte la vie. c'est un combat.

La vie, un combat mais tout ce que je veux c'est le perdre, je l'ai déjà affronter et je ne veux plus. Réfléchir, je sais ce que je vais dire, je le sais et je n'ai pas besoin de réfléchir et je commencer à m'énerver un peu.

- Déjà ma mère, ce n'est pas comme si elle nous avait voulu, d'accord elle nous aimer mais elle nous a jamais parlé de notre père, elle aurait sinon rien de ça ne serait arriver. Et je ne reporte pas la faute sur ma mère... Ensuite si tu avais été violé et battue pendant 3ans et chaque jour, crois-tu que tu tiendrais toujours à ta vie autant? Je ne crois pas et ne me dit que si, c'est faux. J'en ai marre de repenser chaque jour, à ce qui m'a fait, à ce que j'ai vu ce soir là, j'en ai marre, je veux oublier je veux plus y penser.

Je m'assied sur le banc et j'éclate en sanglot, j'en ai marre de pleurer dans une prison, ça fait si faible, ça fait faible. Entre deux sanglots, je marmonne:

- j'en ai marre de chialer