Rouge [ft Leila]

Invité

Rouge. C’était probablement la couleur qui représentais le mieux ma nouvelle vie dans cette établissement dont les portes étaient d’un rouge sang. Je dirais le genre de rouge que jamais il ne vous viendrait à l’esprit d’acheter à la quincaillerie pour en tapisser vos murs. Plus je m’approchais plus cette couleurs me donnais froid dans le dos et ma fascinait à la fois ! Si j’avais eu les mains libres j’aurais probablement caressé le bois de chêne du bout de mes doigts ! Car plus que des portes, elle étaient le commencement d’une nouvelle étape de ma vie, un nouveau chapitre. Pas nécessairement gai, mais cela je l’apprendrais bien assez tôt, mais néanmoins probablement le reste de ma vie. Dix, neuf, huit… plus que huit pas et je franchissais ces portes. Je devais jeter un dernier regard au paysage qui m’entourait même si je peinais a garde les yeux ouverts en raison de la faible lumière que dégageait le soleil en ce temps nuageux. Rien de plus normal quand on a eu les yeux bandés durant plus de cinq heures. Je pris mon courage à deux mains et cessa de fixer la porte pour regarder autour de moi. La mer, partout. Que de l’eau ! L’île elle-même ne semblait pas vraiment grosse. Je me demandais d’ailleurs comment on avait pu porter les matériaux sur ce bout de terre perdu ! Ça avait dû coûter une fortune ! Et si on me plaçais dans une prison à l’étranger on voulait sûrement me faire passer inaperçue ou encore me faire disparaître ! Évidemment on ne m’avait pas explicitement dit que l’on m’emmenait dans un autre pays mais vu le temps passé en avion je me doutais bien que j’étais très loin de Singapour ! Et puis d’ailleurs depuis mon arrivé dans le jet de l’armée qui m’avait escorté, je n’avais vu aucun asiatiques. Que des blancs qui semblaient parler allemand, peut-être néerlandais. Je devais donc me trouver en Europe. Probablement en Allemagne, en Suisse, aux Pays-Bas ou en Belgique. Ce raisonnement était purement instinctif. Le fait de n’avoir entendu que des gens parler ce que je considérais comme l’allemand ne prouvait rien. D’ailleurs ils auraient très bien pus parler danois ou tchèque que je n’aurais probablement pas fait la différence.

BANG

Les lourdes portes s’ouvrirent me laissant voir a quoi ressemblerait ma future vie. Pas très reluisant à première vue ! Je me demandais bien comment je me sortirais d’un foutoire pareil ! Si la prison était remplie de folles furieuse je ne survivrais pas longtemps ! Même si je savais me battre je n’avais pas la carrure pour le faire. Et encore pire ! Si la prison était mixte… non c’était impossible personne ne ferait quelque chose d’aussi stupide, ça reviendrait a permettre aux hommes de violer les filles comme bon leur semble.

Puis je fus tiré de mes pensées par une voix à ma gauche.

« Tu sais je pourrais taper les gardes et te retirer cette vilaine camisole ! »

Tiens je l’avait presque oublié elle ! Je lui lance un léger sourire et lui fit un léger non de la tête. Elle me répondit avec un clin d’œil passant de temps à autre des commentaires sur la laideur de tel garde ou encore de la propreté des lieux. Puis on me déposa dans une petite cafétéria vide et on me retira ma camisole.

« Mange, ça fait 17 heures que t’as rien avalé selon le pilote du jet. Quand t’auras terminé va voir le directeur de la prison il va avoir un petit entretient avec toi. Compris?»

Je ne dis rien et regarda la table en bois tout en tentant de me convaincre que je ne faisais pas simplement un mauvais rêve. Puis mon regard se promena sur la salle. Il devait y avoir au maximum 500 place. Ce qui était tout de même respectable. Surtout pour une prison bâtie sur une île déserte. Mais ça me signifiait aussi que je pourrais rapidement connaître qui éviter si nous étions peu. J’allais donner encore libre cours a mes pensées lorsque mon ventre émit un son creux signifiant qu’il était grand temps que je mange. C’est alors que j’entendis des pas venant de derrière moi. J’allais déjà faire la connaissance d’un de mes 500 colocataires !

Invité

J'entre dans la pièce, il n'y as personne. Puis je remarque une fille, je la regarde, Je ne l'ai jamais vu; je me dirige là où il y a la nourriture et demande une pomme. Je commence à croquer dedans et décide à m'assoir juste devant elle. Je le regarde tout en mangeant et décide d'entamer la conversion:

- Salut, Leila.

Je lui souris, depuis que je suis dans la prison, j'ai déjà parler à quelques personnes mais c'est presque à foi quand on est que deux... J'aime pas que tout le monde entende de quoi je parle. mon regard se pose sur la pièce, elle parait bien plus grand quand il y a personne. Il y a combien 500 place? On est trop nombreux, enfin tout les banc sans en général pas pris, donc on est moins. Je me demande combien on est. Mais c'est pas comme si j'allais m'amuser à compter chaque personne. Je croque dans ma pomme et dit:

- nouvelle? Je t'ai jamais vu bon en même temps je connais presque personne mais j'ai jamais vu ta tête. Moi je suis là depuis quelques jour.

Je continue de manger ma pomme, j'aime bien les pommes, c'est bon.

- T'étais déjà là dans la prison avant que ça brule? Moi pas, je me demande si c'est pire ou pareil qu'avant. Mais je pense que c'est pire...

La sécurité a du être renforcer depuis l'incendie logiquement. Je me demande qu'elle est le con qui a rebattit cette prison, personne n'aurait été triste si elle avait pas rebattit. Elle a fait une erreur mais elle est sûrement contente d'avoir fait refait cette prison, malheureusement.