Sadismus Jail
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suite de mon entrée à Sadismus (Arther)

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MessageSujet: suite de mon entrée à Sadismus (Arther) suite de mon entrée à Sadismus (Arther) EmptyLun 18 Jan - 10:08

Vu qu'on peut aller là ou on veut que je n'ai pas envie de bouger. Je reste là quelques minutes à le regarder puis je m'appuie contre le mur. Je me demande si je devrais ouvrir la conversation. Voir deux personnes l'un à coté de l'autre sans parlé, ça fait con? Mais voir un gardien et une prisonnière parler? Ça le fait pas encore plus, non? Je réfléchis quelques minutes puis je décide d'engager la conversation:

- Vous les connaissez mes colocataires? Je me demande s'il sont fou? Beaucoup doivent l'être dans une prison? ou pas... J'en sais rien, c'est la première fois... Je me demande si j'aurais du...

Je laisse en suspends cette phrase et soupire. Je me dit à moi-même:

- J'aurais du faire plus attention à toi...

Une larme s'échappe et coule sur ma joue, je m'assieds et le regarde quelques minutes silencieusement et reprend la parole:

- Vous n'avez rien dit à ce sujet...

Je pose ma tête sur mes genoux et murmure:

- vous êtes professionnel, c'est bien.
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Philippe Arther
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MessageSujet: Re: suite de mon entrée à Sadismus (Arther) suite de mon entrée à Sadismus (Arther) EmptyLun 18 Jan - 12:06

Lu fumée salvatrice rentre dans mes poumons, et je la souffle, doucement, le temps d'en jouir pleinement. C'est une cigarette, mais c'est bon, et je n'aime pas ignorer les petit plaisir, capables de donner autant de satisfaction. La nouvelle me dévisage, elle doit sans doute se demander quel comportement elle peut bien adopter. C'est vrai. Elle s'adosse au mur. Un peu gênée. C'est bien ce que je pensai. Si ça continue comme c'est parti, elle va engager la conversation, me draguer ou je ne sais quoi d'autre. Non. Je ne tirerai pas comme un bourrin sur ma cigarette pour l'éviter. C'est grossier, et j'apprécie. Tant pis, on verra bien, de toute façon.

Voilà. Elle engage la conversation. Plutôt banal, elle demande si ceux qui partagent sa cellule sont fous. Elle est pas au bout de ses surprises. Il est vrai que le milieu carcéral, on peut en trouver, de temps en temps, des fous, les autres sont souvent là pour délit mineur. Ici, ils ont tous au moins une chose en commun:le meurtre. On ajoute à ça qu'ils sont tous plus ou moins intelligent à leur façon, et Sadismus prend une étiquette "prison pour les cas désespérés dont on ne veut plus entendre parlé". Encore une manifestation de l'égoïsme et de l'orgueil humain. Personne ne va chercher à les comprendre, à déceler chez eux une intelligence plus présente que chez la moyenne de personnes mondiales, pas même les psys. Ceux là, on pourrait croire qu'ils auraient pu s'en apercevoir, mais pour cela faudrait qu'ils arrêtent de considérer qu'ils comprennent tout du comportement et de l'aptitude des hommes.

Elle se murmure à elle même. Schizophrénie? Ca rend plus agressif en général, ce qui est la conséquence de la connerie, d'un autre côté. Pourtant on dit d'eux qu'ils sont plus intelligent. Un des deux, surement. La cigarette en est à la moitié. Je fume effectivement lentement. Elle s'assied, enfin c'est plus de l'affalement, et laisse échapper une larme. Peu de gens pleurent à Sadismus, et je suppose qu'ils ne pleurent plus, après. S'il y a un après.

- Vous n'avez rien dit à ce sujet... vous êtes professionnel, c'est bien.

C'est un compliment que j'apprécie. Même si pour moi, être professionnel tombe sous le sens. Je suis payé pour ça, c'est le monde qui marche comme ça. Je fais donc ce pour quoi on me paie, et comme dans la vie, il y a des règles à respecter. Évidemment, à Sadismus, peu de gens les appliquent, et encore moins les ont lues. Surtout chez les gardiens. Je me suis déjà demandé ce que je ferais, si un gardien enfreindrait une règle devant moi, au détriment des droits d'un prisonnier. La situation est délicate. Mon premier réflexe aurait été de le mettre une bastos dans la tronche. C'est réglé, il n'emmerdera plus personne. Mais il y a les collègues, qui vont me pourrir vie. Quoiqu'une fois qu'ils ont compris que buter quelqu'un ça ne me fait ni chaud ni froid, ils y réfléchissent à deux fois. Ma cigarette est terminée.

Arther - Je suis professionnel, ça peut être bon de s'en souvenir. Comme plus à moi même qu'à mon interlocutrice.

Je ne sais pas si elle aura compris le message. Et pour son corps, ça ne me regarde pas. Il n'y a qu'une chose qui me regarde, c'est ce qu'elle fera en ces lieux, pas ce qu'elle a fait avant.Tant que je suis à côté, rien qui n'est pas autorisé dans ce règlement n'arrivera. Excès de zèle. Non, un règlement ce n'est pas fait pour être joli. Là, je me tâte. Je reste à l'écouter, et fume encore. Je regarde ma montre. J'ai le temps. Va pour la troisième.
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MessageSujet: Re: suite de mon entrée à Sadismus (Arther) suite de mon entrée à Sadismus (Arther) EmptyLun 18 Jan - 12:49

Il se parle à lui même, vraiment pas bavard ce mec...

- on dirait que vous n'aimez pas parlez à moins que vous soyez froid de nature?

je réfléchis, les deux sont possible pour trouvé la réponse, il faudrait savoir plus sur son passé sauf s'il réponds... Mais je m'en fou un peu de son passé. Ça ne me regarde pas du tout mais si je lui demande, c'est pour faire la conversation, avec lui, à mon avis, on doit faire la conversation pour deux...

- Vous êtes nouveau comme gardien?

J'entends sa réponse tranquillement, je décide de me lever et de faire les cent pas, c'est un vrai fumeur.

- Vous fumez beaucoup, vous en êtes dépendant.

Je souris, moi jamais je ne me laisserai allez là-dedans. Je ne fumerai pas et me droguerai pas je ne veux pas tombé dans cette déchéance.

- Vous devez me prendre pour une conne pour avoir pleurer, enfin je m'en fou, j'ai mes raisons.

Je ne sais pas s'il va me répondre, je verrai bien. Le truc qui va sûrement le plus me manquer de la maison, c'est les livres, j'adore lire mais pas les anciens. Je dépensais tout mon argent là dedans, ça me permettais de m'évader, d'échapper à la réalité...

- Vous vous foutez de tout? A vous voir, on dirait que rien ne vous intéresse.

Je souris et m'arrête de bouger et me pose de nouveau contre le mur.
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Philippe Arther
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MessageSujet: Clope et philosophie suite de mon entrée à Sadismus (Arther) EmptyMer 20 Jan - 18:39

Elle se fait de plus en plus insistante. Mais ça va. J'ai malheureusement connu des gens plus emmerdants. Elle est dans un nouvel environnement. Pour quelqu'un de seul, la première chose à faire et de tisser des relations avec d'autres, fuir la solitude. Quelle idée. Mais c'est le béa bas du commun des hommes, que d'avoir peur d'être seul, alors que je trouve que ça permet de développer l'esprit et d'aiguiser une réflexion profonde. Elle pense que je suis froid. Comme beaucoup, elle essaie de me cerner. Peu de gens y arrivent. Et je prends un malin plaisir à ne pas les aider. À quoi ça va les avancer d'en connaître un peu plus long sur moi? Rien. Ils se croiront peut-être plus proches, et se permettront d'empiéter sur ma vie personnelle, de m'emmerder en croyant que j'en ai besoin. Je n'ai pas d'amis, et je n'en veux pas. Trop chiant.

Oui, je suis nouveau. Sinon, je serais sans doute dans une des tours, un fusil longue portée posé sur les genoux, une clope en bouche à surveiller une cours dont personne n'aurait même l'idée de traverser. C'est la vie, et c'est un des poste que j'affectionne particulièrement. J'y suis seul, et je peux fumer. Quoi d'autre? Je peux penser, réfléchir et ne rien faire en toute sérénité. Je suis même payé pour ça. Enfin, ne rien faire... je dois surveiller, mais c'est à la portée de n'importe qui, et mon subconscient s'en charge très bien pendant que la partie conscience bat la campagne.

Je sais également que je fume beaucoup. Mais j'aime ça. Une dépendance hein? Et c'est qui, qui est dépendante des relations sociales et humaines? Pas moi. Ma dépendance est bénigne, par rapport à ça. En parlant de cigarettes, il faut que je trouve un endroit où en acheter. Ce serait fâcheux que je n'en aie plus jusqu'à mon prochain jour de congé. C'est une critique je crois, qu'elle me fait. Ha. Je ne sais jamais réagir, face à une critique ou un compliment. Je ne sais pas en faire. Dans ce cas, en plus de ne pas savoir, je ne peux pas en faire. Je pourrais mentir, en lui disant qu'elle est mignonne, mais la tenue d'une prisonnière n'a rien de sexy, ou gentille, mais je ne la connais pas. Et pour moi, gentil rime souvent avec connerie, donc c'est pas un compliment. C'est vrai, les gens gentils sont souvent cons. Ce doit être le monde qui est tourné de cette façon.

Leila - Vous vous foutez de tout? A vous voir, on dirait que rien ne vous intéresse.

Elle se pose contre le mur, visiblement motivé pour continuer et me faire participer à son monologue. C'est peut-être vrai. Mais j'ai des arguments contre, comme j'en ai pour, cette thèse du je m'en foutisme absolu. Elle entre enfin dans un débat intéressant. Non pas que je me considère comme débat intéressant, mais mon air, et ce que j'arrive à dégager sur les autres m'ont toujours fasciné. Je suis antipathique à beaucoup de monde, les gens croient que je m'en foutent. Je ne vois pas trop pourquoi. Ils préfèrent croire que moi je m'en fou, et qu'un président pour lequel ils ont voté pensent à eux. C'est pas mal comme concept de crédibilité et de manipulations médiatique, etc. J'inspire une bouffée, et la souffle vers le plafond, dans une petit nuage fantomatique, sous la lumière des néons.

Arther - Mon professionnalisme n'abonde pas trop dans ce sens.
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MessageSujet: Re: suite de mon entrée à Sadismus (Arther) suite de mon entrée à Sadismus (Arther) EmptyJeu 21 Jan - 13:05

Je ne réponds pas, j'en ai marre de faire un monologue. Je me demande quand on devra retourner dans les cellules, sûrement bientôt malheureusement. Le positif, c'est que j'ai vais connaître mes colocataire... Enfin, est-ce vraiment positif? S'il sont fou, c'est plutôt négatif... De toute façon, je ne suis pas pressé de rentré même s'il y a une part de positif. Mais, après mûr réflexion, je me demande s'il y a vraiment du positif dans une prison. Je crois pas, ça m'étonnerait. Tout le monde veut se casser des prisons. Être enfermé dans une prison sans être pouvoir savourer la liberté, c'est... Ça doit rendre fou. Je souris, je vais devenir folle alors? Peut-être pas, depuis la mort de ma mère, c'est comme si, j'avais été enfermé, on n'avait pas de liberté même si on pouvait sortir. On voyait les autres goûter pleinement à leur liberté alors que toi tu ne pouvait pas. Ça fait vraiment souffrir... Ça peut rendre fou.

La sonnerie retentit, les cages s'ouvrent, il est temps d'être enfermé entre 3 mur et le 4ème aura des barreaux, enfin c'est pas comme ci on était emmuré vivant mais s'y rapproche assez. Je fais un signe de tête au gardien en guise d'au revoir. Puis je vais prêt de ma cellule et je souris, voilà l'enfer commence vraiment maintenant. Les prisonniers commencent arriver petit à petit. Ils entrent dans leur cellules, je décide de faire de même tout en me demandant sur quel lit m'installer. Mais j'aimerais qu'un lit en hauteur soit disponible, j'aime bien les lits en hauteur. J'ai l'impression d'être plus protégé, de pouvoir mieux rêver et d'être moins observer. je me sens mieux, je me sens plus rassurer, peut-être intouchable mais je sais que ce n'est qu'un illusion mais ça fait du bien de rêver.
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