Bordel… Cette prison aura ma peau. Il n’y a pas plus de deux mois que je suis ici et il semblerait que tous les détenus & gardiens compris veulent m’assassiner. Je sors tout juste de l’infirmerie parce qu’il y a un gardien complètement timbré qu’il m’a flingué voilà deux jours. Bordel … Bordel et quoi? Bordel. Je crois que c’est la première fois que je me fais tirer dessus sans avoir tenté quoi que ce soit. Je ne l’ai pas vu venir croyez moi. Laissez-moi-vous dire que j’ai une humeur de merde. Je doute que qui que ce soit ne parvienne à me mettre de bonne humeur. En plus de tout ça, mon seul bonheur actuel; Maybeth se retrouve de nouveau ici, et de son plein gré d’ailleurs. Ais-je dis qu’elle était folle? Non, et bien je le dis maintenant. Bordel.
Je retourne dans ma cellule sans vraiment prendre le temps de regarder si il y avait quelqu’un. La porte est ouverte, je m’y sens bien. Il n’y a pas de bruit alors qu’habituellement tous ceux qui s’y trouvent font un vacarme d’enfer, j’en conclus donc que je suis seul et c’est le bonheur absolu. Hm, je me trompe. Une fille est là. Jeune, probablement idiote, elle m’emmerde déjà. Elle est sur mon lit. Voilà ce qui m’ennuie réellement en ce moment. Je n’ai pas envi de prendre des pinces pour elle, aussi bien lui faire peur maintenant, la chasser un peu brusquement alors comme ça elle me fichera la paix et n’osera pas m’adresser la parole durant des lustres. Rassurez-vous, je ne suis pas toujours comme ça, je peux parfois même me montrer agréable. Mais j’ai dis que j’avais une humeur de merde?
« Bon aller, tu dégages. » grognais-je furieusement en l’agrippant par les épaules et en la repoussant vers un autre lit. « Tu gardes tes distances et tout ira pour le mieux. » continuais-je en m’installant sur mon lit. « Tu touches pas à mes affaires. » crachais-je agressivement.
Voilà, ce n’est pas plus long que ça, je ne la regardais même plus et j’oubliais même qu’elle existait. Je songeais seulement à mes petits soucis. Mais j’ai dis que c’était une véritable journée de merde? Oui, mais je ne l’ai pas assez dit visiblement… Parce qu’il faut toujours que ce soit pire et plus chiant. Simplement pour empirer mon humeur et que je m’en prenne a la première personne sur mon chemin.
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Sujet: Re: dégage de là [Rachel] Lun 1 Fév - 21:14
Je venais à peine d’arriver dans ma chambre que déjà je la détestais, ses murs trop unis, cette porte d’un brun donnant envie de vomir ou même ces quatre lits de métal qui semblaient tous aussi inconfortable l’un que l’autre ! Heureusement ils semblaient tous inoccupés ! Si j’étais la première arrivé moi et Pricillia aurions la paix au moins un petit moment ! Je pris l’unique couverture du lit et y glissa à l’intérieur. En fait j’avais effroyablement sommeil mais je savais que je ne trouverais pas le repos et puis il y avait ma sœur qui sautait à mes côtés en ne cessant de passer des commentaires à tout moment sur la salubrité ou l’odeur de notre nouvelle chambre. Voyant que je ne l’écoutais pas elle pris place sur le lit face au mien et continua a parler davantage pour elle. Quant à moi je n’avais qu’une envie, être en paix.
Pour la première fois depuis au moins un mois je n’avais plus a me tracasser de rien durant au moins quelques heures ! Je n’en avais rien à faire que je sois en prison du moment qu’on me laissait tranquille ! Je me doutais bien que ce calme ne serait que très bref mais je tentais tant bien que mal de me convaincre du contraire. Je voyais très mal comment une fille de mon calibre se taillerais une place dans une prison qui m’avait tout l’air secrète a souhait.
Vous ais-je dis que j’avais besoin de paix ? Eh bien c’était totalement vrai. C’est pour cette raison que quand cet homme entra en furie en manquant de renverser ma sœur et se mis a m’agresser j’eût de grandes difficultés a garder mon calme.
« Non mais calme toi bordel ! Je te connais même pas toi ! »
Lorsqu’il me poussa sur un autre lit une haine m’envahis ! Mais ce n’étais rien comparé a ma sœur qui me montrait déjà une pierre au sol qui pourrait facilement m’aider a le faire office d’arme.
« Alors toi et moi je crois pas que ça va coller… J’aurais facilement toléré ta présence mais Pricillia elle ne t’aime pas du tout … et je doute que ce soit une bonne idée de la laisser elle-même te régler ton compte je vais donc m’en charger ! »
À mes côtés je voyais ma sœur aînée qui tentait tant bien que mal de se contenir. Je savais très bien que si je n’agissais pas vite elle l’égorgerait sans le moindre scrupule ! Mais je n’avais pas envie de commencer mon séjour en prison avec le meurtre de mon colocataire. Je pris donc la roche à mes pieds et fis un bond sur l’homme pour le ruer de coup sans tout les sens. Peut-être apprendrait-il a me respecter de cette façon !
dégage de là [Rachel]
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