Sadismus Jail
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Entretien [Akane, Karl et Iakov]

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Iakov Arseni
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MessageSujet: Entretien [Akane, Karl et Iakov] Entretien [Akane, Karl et Iakov] EmptyMer 18 Mai - 8:42

[Précédemment >> Comment devenir une araignée ... ]

Nous sommes dans les couloire marchant vite mais pas trop pour ne pas attiré l’attention. Je remarque de suite qu’elle à assez de jugotte pour rester cale et ne pas se faire remarquer, c’est une bonne chose, j’aime les gens compétant et elle m’a tout l’air compétente. Depuis le petit accrochage de la salle les douche quelques images me revienne de quant elle était allonger au sol. Puis une question.

- « Hikake, j’ai une question à te poser » Je marque une pose pour qu’elle me prête attention « quel est cette cicatrice en forme d’étoile sur ton omoplate ? »

La forme de cette cicatrice me semblais bizarre, je n’en avait jamais vue de tel au paravent, et question cicatrice je m’y connais. Je pourrais même dire que je les collectionne. Nous approchons peu à peu de la cellule. Avant que nous l’atteignons un gardien je pose devant moi sans prévenir et me fixe dans les yeux.

- « Tien, tien, Arseni ! Comment va ta joue ? » me demande l’employer en jubilant.

- « Oh très bien ! Elle pique un peu mais vous me connaissez je suis un peut douiller » lui répond-y-je avec le sourire.

Je m’inquiétait de voir ma nouvelle amie faire une bêtise, et lui fis un signe discret de la main pour essayer de lui faire comprendre de ne rien dire. Oui. Moi-même ne suis pas convaincue de la clarté de mon message gestuel.

- « Tu t’es fait une nouvelle amie Arseni » me demande le gardien avec un air condescendant et supérieur à la fois.

- « Depuis peu en effet » lui répond-y je sans sourciller

Son visage se figea quant il vie la jeune femme au cheveux d’argent, puis il pris l’aire grave.


- « Fait attention à ce que tu fait Iakov Arseni … » dit-il après m’avoir fixer longuement dans les yeux.

Je ne sais pas si c’est un article de leurs règlement mais tout les gardiens on la fâcheuse tendance à me tutoyer ce qui à tendance à m’énerver. Nous arrivons dans le couloir dans cellules, éclairer par de sordide néon fournissent une lumière blafarde couronnant des murs en béton noircis, ce qui nous offrais une ambiance glauque digne du laboratoire du docteur Franck Einstein. Deux. Voilà ma cellule. Je fait signe à Hikage d’entrer et ferme la marche derrière elle. Apparemment les filles ne sont pas la mais Sterben est là. Je me souviens de ces avance que j’ai refuser … je n’arrive pas a savoir de qu’elle bord il est, toujours est-il qu’il se pourrais que se sois un allier de choix.


- « Bon finissons en, que me veux-tu ? » demandai-je a la jeune femme d’un ton sec et froid.
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Akane Hikage
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MessageSujet: Re: Entretien [Akane, Karl et Iakov] Entretien [Akane, Karl et Iakov] EmptyMer 18 Mai - 19:30

« Tu as raison, viens on va continuer cette conversation dans ma cellule »

Je hochai la tête pour lui signifier mon accord et lui emboîtai le pas. Nous marchions vite, mais pas trop. Il ne fallait pas attirer l’attention sur nous. J’étais détendu, du moins en apparence. On m’avait appris à être toujours sur mes gardes. " La vigilance est la clé de nombre de réussite. " Une simple phrase, mais qui était gravé dans ma tête.

« Hikage, j’ai une question à te poser »

Bah, c’était normal! Après tout, j’allais peut-être intégrer la Spug. Je lui fis signe de continuer, mais je ne m’attendais pas du tout à la question qu’il me posa :

« Quelle est cette cicatrice en forme d’étoile sur ton omoplate ? »

Kuso! Il l’avait remarqué! Comment il avait fait? En plein milieu de la bagarre, il avait eu le temps de remarquer cette vieille cicatrice que je portais depuis que j’avais 6 ou 7 ans! Ça remontait à il y a presque vingt ans… Depuis que ce salaud m’avait appris toute la signification des mots douleur et peur. C’étaient des souvenirs tellement désagréables qui refluaient des méandres de ma mémoire. Des souvenirs que j’étais sûr d’avoir enterrés à jamais, que j’avais essayé d’oublier. Je ne voulais pas répondre à cette question. Il n’avait pas besoin de savoir.

- C’est rien d’important.

J’avais essayé de garder un ton calme et détaché. Je réussis, mais au fond de mes yeux verts, quelqu’un d’averti aurait pu lire la douleur que me rappelait la question. Avant qu’il ne puisse s’attarder sur le sujet, un gardien vint se placer devant nous et fixa Arseni dans les yeux.

« Tien, tien, Arseni ! Comment va ta joue ? »

Lui demanda l’employé en jubilant. Bon, qu'est-ce qu’il veut lui?! Je gardai un visage placide, comme si de rien n’était. On avait le droit d’être ici après tout.

« Oh très bien ! Elle pique un peu, mais vous me connaissez, je suis un peut douiller »

Lui répondit Arseni. Puisque j’étais un peu en retraite derrière lui, je ne vis pas son sourire me je savais qu’il avait le sourire. Il fit un petit signe discret pour me dire de me taire. Ce n’était pas grand-chose, mais mon œil averti l’avait capté. De toute façon, je n’aurais rien dit, je savais quand il était préférable de se taire quand même!
La conversation poursuivit son cours et s’orienta vers moi.

« Tu t’es fait une nouvelle amie Arseni »

Je n’aimais pas son air condescendant et supérieur à la fois. Il se prenait pour qui? Et en plus, il le tutoyait… Ça pouvait être agaçant à la fin, surtout quand tout le monde nous a toujours appelés monsieur et nous vouvoyait. Je parlais pour Arseni, moi ça m’était à peu près égal.

« Depuis peu, en effet »

Le visage du gardien se figea quand son regard se posa sur moi. Puis il prit un air grave. Je me demandais ce qui avait bien pu provoquer une telle réaction de sa part. Après avoir fixé longtemps le chef de la Spug dans les yeux, il lui dit :

« Fais attention à ce que tu fait Iakov Arseni … »

Puis il s’écarta. À mes oreilles, cette dernière phrase sonnait comme une menace… Ou un avertissement au choix.
Nous étions arrivés dans le couloir des cellules. Lumière néon à la lumière blafarde, murs en béton noirci et ambiance glauque… Charmant, non? Bah, ça ou autre chose, ça avait peut d’importance. Nous arrivâmes devant la cellule numérau deux. Il me fit signe d’entrer, ce que je fis. Il me suivit.
Un autre homme y était déjà.

« Bon, finissons en, que me veux-tu ? »

Son ton était sec et froid, mais je ne m’en offusquai pas. Nous n’étions pas amis et nous ne nous connaissions pas.

- Entré dans la Spug. En tant qu’araignée. Si cela vous plaît, bien sûr.

Je marquai une courte pause avant d’ajoutée :

- Je connais bien les poisons, somnifères, drogues et autres. Je sais me battre et je suis loyale.

Le dire ce n’est pas l’être, mais c’était loin d’être un mensonge. Les traîtres, je ne pouvais pas les sentir.
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Karl Riwerok
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MessageSujet: Re: Entretien [Akane, Karl et Iakov] Entretien [Akane, Karl et Iakov] EmptyJeu 19 Mai - 4:19

J'étais tranquillement en train de m'ennuyer royalement tout seul dans ma cellule. Je n'avais pas la moindre idée d'où étaient passés les autres et je n'avais pas vraiment envie de le savoir.
Pour ma part, j'avais eu un gros coup de flemme et au lieu d'aller profiter des rares heures de pseudo-liberté qui nous étaient accordées, j'étais resté à me morfondre au fond de mon lit, ce qui ne me ressemblait pas beaucoup. Karl, secoue-toi! Maintenant que tu as décidé de rester dans cette cellule au lieu d'aller prendre l'air, fais au moins quelque chose d'intelligent!
D'un autre côté, à part réfléchir, je ne vois pas trop ce que je pourrai faire d'intelligent... Et forcément, mon sujet de réflexion du moment, c'est la Spug, ou plutôt son chef.

Comme je m'y étais plus ou moins attendu, Iakov avait repoussé mes avances. Je hausse mentalement les épaules. Je n'avais pas dit mon dernier mot.
J'avais laissé traîné mes oreilles par-ci par-là depuis, en accord avec ma résolution d'en savoir plus sur cette organisation. Et ce que j'avais appris était hautement intéressant. Il semblerait que malgré un chef charismatique, enfin, ce n'est que mon avis, la Spug soit en perte de vitesse depuis un petit moment. Visiblement, ces disparitions de prisonniers avaient gravement affecté l'organisation.
Si ce cher Iakov veut garder son poste, et son organisation, il va falloir qu'il réagisse, et vite. J'étais relativement bien placé pour savoir que s'il ne recrutait pas au plus vite de nouveaux membres, fiables, il allait droit dans le mur.
Ma grande question maintenant, c'est de savoir s'il allait tenter de me recruter. Et qu'est-ce que j'allais bien pouvoir lui répondre.

voyons un point positif à cette affaire, j'ai enfin remis mon cerveau en marche! Super Karl! et maintenant, t'en fais quoi de ce cerveau?
Parce que, pas la peine de le nier, mes capacités n'ont été exploitées au maximum que lorsque j'étais bras droit du Duc. J'ai beau dire que les gangs, c'est hors de question, je sais bien que si on, et par on, j'entends surtout Iakov, me propose d'entrer dans une organisation telle que la Spug, je risque d'avoir du mal à refuser. D'autant qu'une réponse négative rendrait l'ambiance dans cette cellule... disons intéressante.

On verra bien à ce moment-là.

D'ailleurs en parlant de Iakov, il entre dans la cellule, précédé d'une jeune femme aux cheveux argentés. Malgré son visage de gamine, quelque chose dans ses yeux me laisse penser qu'elle est plus vieille qu'elle n'en a l'air.

Iakov prend la parole. Je vais sûrement avoir une explication sur la présence de cette femme, parce que ça n'a pas l'air d'être pour l'amusement.

- Bon, finissons en, que me veux-tu ?

Ton sec et froid, celui d'un chef de gang. Interessant.

- Entrer dans la Spug. En tant qu’araignée. Si cela vous plaît, bien sûr.

Donc c'est un entretien d'embauche, si je peux parler ainsi du recrutement dans une organisation illégale au sein d'une prison comme Sadismus.

- Je connais bien les poisons, somnifères, drogues et autres. Je sais me battre et je suis loyale.

Je réprime une grimace. Même si je reconnais leur utilité, ce type d'assassin m'a toujours légèrement répugné. Le poison, ce n'est pas un truc pour moi. Un bon vieux couteau, y a qu'ça d'vrai! Karl, arrête de te faire du mal, les couteaux, c'ets terminé.
Par contre, je pensais Iakov plus prudent, surtout dans les conditions actuelles.

Je reste assis sur mon lit, les pieds au sol, coudes appuyés sur les genoux et la tête appuyée sur mes poings, tournée vers eux. Même dans cette position, je peux bouger rapidement si ma remarque m'attire des ennuis, ce que je n'espère pas.

- Quelle imprudence, mon cher Iakov. Tenir un entretien d'embauche pour une organisation pas tout à fait légale devant un non-membre...

Un sourire ironique joue sur mes lèvres et mon ton est plus taquin que méprisant.

- Ne prends pas mal cette remarque, elle se veut constructive. Quant à cette jeune femme dont j'ignore l'identité, si elle est telle qu'elle se décrit... enfin, ce n'est pas à moi de donner mon avis, n'est-ce pas?

Mon sourire se fait plus franc, finalement, ça m'a manqué, d'avoir un cerveau en état de marche et des gens à qui parler.

- Ceci dit et si je puis me permettre une dernière remarque, la loyauté, ça se prouve et c'est toujours sujet à caution.

Cette fois, mon sourire disparait tandis que je me remémore les circonstances de mon arrestation.

- Et je suis bien placé pour le savoir...

La phrase est sortie à mi-voix, entre mes dents, plus pour moi que pour les autres. Si seulement j'avais au moins pu tuer ce salopard!
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Iakov Arseni
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MessageSujet: Re: Entretien [Akane, Karl et Iakov] Entretien [Akane, Karl et Iakov] EmptyJeu 19 Mai - 5:23

- « Entré dans la Spug. En tant qu’araignée. Si cela vous plaît, bien sûr. »

En tant qu’araignée ? Mes lèvres commencèrent a s’ouvrir pour poser la question suivant lorsque Hikage me devança.

- « Je connais bien les poisons, somnifères, drogues et autres. Je sais me battre et je suis loyale. »

Loyauté, es que ce mot veux encore dire quelque chose. Surtout à la vue de la situation de la Spug. Je n’eux pas le temps de poser une autre question que Karl intervins dans la conversation. Décidément c’est une habitue aujourd’hui.

- « Quelle imprudence, mon cher Iakov. Tenir un entretien d'embauche pour une organisation pas tout à fait légale devant un non-membre... » me dit-il

Un regard noir vin immédiatement se poser sur Karl.

- « Ne prends pas mal cette remarque, elle se veut constructive. Quant à cette jeune femme dont j'ignore l'identité, si elle est telle qu'elle se décrit... enfin, ce n'est pas à moi de donner mon avis, n'est-ce pas? » reprit-il « Ceci dit et si je puis me permettre une dernière remarque, la loyauté, ça se prouve et c'est toujours sujet à caution. »

Sur ce point là Karl n’avait pas tord, je sais pourquoi je me suis retrouver ici.

- « Et je suis bien placé pour le savoir... » marmonna Karl.

L’on avait peut-être bien des expériences en commun et malgré sont orientation sexuelle plus que floue, Karl me parais assez sympathique. Cependant je doit lui signifier que je n’ai pas aimer ça façon de nous interrompre. Je me tournais vers lui sans perdre mon regard noir et avec mon plus bel accent russe je lui dit.


- « Karl ! Tu sais bien que si tu me balance rien sur cette terre ne pourra te protéger, il pleuvra des balles sur toi et ceux que t’aime. Evite donc de m’énerver, ce n’est pas la journée. » Lui dit-je alors qu’un filin de sang recommençais a couler de mon arcade.

Je sais bien que c’est la façon d’être de Karl mais entre mes rencontres précédente, l’altercation avec Maria, la bagarre dans les douches, la situation de la Spug, l’intervention d’un gardien plus qu’irritant, je n’avais pas besoin d’ironie en plus.

- « De plus … » repris-je « Tu n’à pas ton mot a dire. A moins que tu fasse également partie de la Spug »

Cette phrase ce voulais plus sur le ton d’une proposition que d’une règle et mon regard venais de s’adoucir un peux. Je replongeais mon regard dans la glace des yeux de Hikage. Je resta peut-être une demi seconde a la regarder, elle est très belle. Pour être honnête, je la voyais plus en sucre qu’en araignée. Encore une araignée, il ne me reste plus aucun sucre. Aucun, donc une majeur partie des rentrés d’argents on fichue le champs. Sans compter mon nouveau rival, tapis dans l’ombre. La Spug n’est plus ce qu’elle était, cependant cette jeune femme, Hikage, veut tout de même en faire partie. La renommée de la Spug pourra peut-être la sauver. Dans la situation actuelle je ne pense pas avoir le droit de faire la fine bouche. Cela est risqué mais c’est quitte ou double.

- « J’aimerais en apprendre plus sur vous avant d’éventuellement dire oui »

Quitte à écouter une histoire je préférais me mettre à l’aise. Je retira ma chemise et monta sur ma couchette. En attendant la réponse de ma future araignée.
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Akane Hikage
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MessageSujet: Re: Entretien [Akane, Karl et Iakov] Entretien [Akane, Karl et Iakov] EmptyJeu 19 Mai - 19:58

« Quelle imprudence, mon cher Iakov. Tenir un entretien d'embauche pour une organisation pas tout à fait légale devant un non-membre... »

Mon regard se posa sur l’homme qui venait de parler. Il était assis sur son lit, les coudes sur les genoux. Ses cheveux étaient très longs… Je ne m’attardai pas plus longtemps sur lui et reportai mon attention sur Arseni. Mais, son compagnon de cellule continua son petit discours, un sourire ironique au visage.

« Ne prends pas mal cette remarque, elle se veut constructive. Quant à cette jeune femme dont j'ignore l'identité, si elle est telle qu'elle se décrit... enfin, ce n'est pas à moi de donner mon avis, n'est-ce pas? »

Son ton était plus taquin que méprisant. Son sourire se fit plus franc et il ajouta :

« Ceci dit et si je puis me permettre une dernière remarque, la loyauté, ça se prouve et c'est toujours sujet à caution. »

Je savais très bien que de simples paroles prononcées ne signifiaient pas que j’étais loyal, et je le savais très bien. Les paroles sont des choses volatiles qui peuvent être utilisées autant pour le mensonge que pour la vérité, autant que pour faire le bien ou le mal. Son sourire disparu, sûrement un mauvais souvenir lié a une trahison. Hypothèse que vint confirmé sa phrase suivante dite à mis voix :

« Et je suis bien placé pour le savoir... »

Arseni n’avait pas l’air d’avoir aimer la façon d’on nous avait interrompus l’homme aux cheveux longs, car il lui dit :

« Karl ! Tu sais bien que si tu me balances rien sur cette terre ne pourra te protéger, il pleuvra des balles sur toi et ceux que t’aimes. Évite donc de m’énerver, ce n’est pas la journée. »

Bon, je pouvais m’être un nom sur le visage… Karl… Je remarquai qu’un petit filet de sang recommençait à lui couler sur le visage. Bordel! Il ne l’avait pas raté !

« De plus … Tu n’as pas ton mot à dire. À moins que tu fasses également partie de la Spug »

Il venait de lui faire une proposition. Et son regard s’était adouci et il le plongea dans le mien une demi seconde. J’aimais bien la couleur de ses yeux. En fait, personne ne pouvait dire que ce n’était pas un bel homme. À son regard, je pouvais deviner qu’il me voyait plus en sucre… Je savais que la Spug avait quelques problèmes en ce moment et qu’elle était en manque de sucre… Sa pouvais bien s’arranger.

« J’aimerais en apprendre plus sur vous avant d’éventuellement dire oui »

C’était tout à fait normal. Il enleva sa chemise et monta sur sa couchette. Bon, il s’était mis à l’aise. Je décidai de commencer par la remarque qu’avait fait le prénommé Karl :

- Je sais pertinemment que pour l’instant, vous n’avez que ma parole quant à ma loyauté et qu’elle ne vaut pas grand-chose pour vous, mais sachez que je serais vous la prouvé si vous m’accepté dans la Spug.

Au contraire du gardien, je le vouvoyais. Je savais ce qu’était le respect. J’avais tenu à éclaircir ce point dès le début parce que la loyauté était au sommet de mon code d’honneur. On ne faisait pas parti d’un groupe pour le trahir plus tard, même s’il est en train de tomber.
Je poursuivis sur mon passé, essayant d’effacer au mieux mon accent japonais :

- Depuis mon enfance, je vis parmi des criminels. J’ai commencé mon apprentissage du combat avec arme blanche à 5 ans. Une femme se chargea de mon éducation. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais le chef voulait que je sois instruite et je suis bien contente de son choix. Jusqu’à l’âge d’environ 9 ans, je suis resté dans le même gang de rues. Ce gang était devenu une épine dans le pied d’une des familles du crime organisé. Résultat : il n’y eut que peu de survivants et donc il a disparu. Ils m’ont récupéré et ont décidé que je leur serais utile. Ils ont aussi récupéré la femme qui m’instruisait et elle a continué à le faire. Black jagurā fut mon mentor pour tout ce qui a trait au poisson et à l’assassina. J’eux ma première mission à 13 ans. Avec le temps, je suis monté en grade et on me donna le surnom de Silver claw. J’ai appris à endosser différents rôles pour mener à bien mes missions. Puis les autorités ont découvert un des locaux de l’association et manque de bol j’étais à l’intérieur quand ils l’ont perquisitionné. Voilà, en gros c’est ce que j’ai vécu…

C’était un bon résumé de ma vie, même si j’avais omis de dire plusieurs détails, mais Arseni n’avait pas besoin de les connaître. Mon ton était resté calme et détendu. Avant de clore complètement mon discours, j’ajoutai :

- Je sais que vous rencontrez des problèmes avec la Spug présentement, notamment le manque de sucre. Ce n’est pas ce que je suis habitué de faire, mais je suis prête à endosser le rôle d’une sucre si cela peut vous aider.

Mon ton était poli. J’étais parfaitement au courant qu’il avait des problèmes, mais ce n’était pas une raison pour ne pas intégrer la Spug. Je n’étais pas de ceux qui se rangent toujours du côté du plus fort. Lorsque je choisissais un groupe, j’y restais même s’il chutait. Je l’avais fait à l’âge de 9 ans : j’étais resté et je m’étais battu jusqu’à ce que je n’en sois plus capable, même si j’aurais pu m’enfuir. En plus, c’était en injectant du sang neuf qu’on pouvait faire se redresser une organisation qui déclinait.
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Karl Riwerok
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MessageSujet: Re: Entretien [Akane, Karl et Iakov] Entretien [Akane, Karl et Iakov] EmptyVen 20 Mai - 4:15

Visiblement, et d'après le regard noir que me lance Iakov, ma remarque a fait mouche.


- Karl ! Tu sais bien que si tu me balances rien sur cette terre ne pourra te protéger, il pleuvra des balles sur toi et ceux que t’aimes. Évite donc de m’énerver, ce n’est pas la journée.

Par contre, les menaces, j'apprécie assez peu. Ceci dit, je ne vois pas trop qui peut être concerné...
La journée n'a effectivement pas due être de tout repos, au vu du sang qui s'écoule de son arcade. Déjà la dernière fois, ses vêtements étaient tachés de sang. Il est pourtant chef de gang, ce n'est pas vraiment son rôle de faire le sale boulot, même si c'est un bon point qu'il accepte de se salir les mains. La Spug a-t-elle tellement déclinée qu'elle ne peut même plus protéger son chef?

- De plus … Tu n’as pas ton mot à dire. À moins que tu fasses également partie de la Spug

bon point pour moi, le regard noir a disparu. Par contre, je ne suis pas sûr que la proposition le soit aussi. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir y répondre?

Iakov reporte son attention sur l'inconnue pour continuer son entretien d'embauche.


- J’aimerais en apprendre plus sur vous avant d’éventuellement dire oui

Mais c'est pas possible, il recommence! Il a encore enlevé sa chemise avant d'aller s'allonger sur la couchette supérieure du lit superposé en face de moi. Il n'a pas compris qu'il m'intéressait ou quoi? C'est de la torture! Je laisse échapper un grognement de frustration.

- Je sais pertinemment que pour l’instant, vous n’avez que ma parole quant à ma loyauté et qu’elle ne vaut pas grand-chose pour vous, mais sachez que je saurais vous la prouver si vous m’acceptez dans la Spug.

Je sais qu'elle ne s'adresse qu'à Iakov, puisque son regard n' a fait que m'effleurer depuis qu'elle est entrée dans la pièce, y compris lorsque Iakov m'a fusillé du regard.

- Depuis mon enfance, je vis parmi des criminels. J’ai commencé mon apprentissage du combat avec arme blanche à 5 ans. Une femme se chargea de mon éducation. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais le chef voulait que je sois instruite et je suis bien contente de son choix. Jusqu’à l’âge d’environ 9 ans, je suis resté dans le même gang de rues. Ce gang était devenu une épine dans le pied d’une des familles du crime organisé. Résultat : il n’y eut que peu de survivants et donc il a disparu. Ils m’ont récupéré et ont décidé que je leur serais utile. Ils ont aussi récupéré la femme qui m’instruisait et elle a continué à le faire. Black jagurā fut mon mentor pour tout ce qui a trait au poisson et à l’assassina. J’eux ma première mission à 13 ans. Avec le temps, je suis monté en grade et on me donna le surnom de Silver claw. J’ai appris à endosser différents rôles pour mener à bien mes missions. Puis les autorités ont découvert un des locaux de l’association et manque de bol j’étais à l’intérieur quand ils l’ont perquisitionné. Voilà, en gros c’est ce que j’ai vécu…

Eh bien, c'est une vie intéressante.

- Je sais que vous rencontrez des problèmes avec la Spug présentement, notamment le manque de sucre. Ce n’est pas ce que je suis habitué de faire, mais je suis prête à endosser le rôle d’une sucre si cela peut vous aider.

C'est bien, le fait qu'elle veuille rejoindre l'organisation pour ce qu'elle est, y compris dans le cas actuel où elle est en difficulté.
Si je me souviens bien, les sucres sont des prostitués. Je trouve relativement courageux de sa part de renoncer à son souhait de départ de devenir une Araignée si cela peut contribuer à redresser la Spug.

Préférant éviter de me faire trucider une nouvelle fois par le regard noir de Iakov, j'ai laissé parler la femme avant de réagir à ses propres paroles.

- Tu vois, tu as fini par m'appeler Karl, même si ce n'est pas exactement dans ces circonstances que j'aurai aimé t'entendre prononcer mon prénom.

Je souris légèrement, une nuance de déception s'est faite perceptible dans la fin de ma phrase.

- Par contre, les menaces, tu peux les garder. De toute manière, je suis déjà en enfer et je ne tiens à personne, alors...

Car Sadismus Jail ressemble beaucoup à l'enfer pour moi, privé de liberté et de combats au couteau.

- Quant à ta proposition d'entrer dans la Spug, si c'en était bien une, pourquoi pas, mais à quel titre et avec quels avantages pour moi?

Débrouille-toi avec ça, mon cher Iakov. Une femme qui veut entrer dans la Spug et te laisse le choix de sa place et moi, à qui tu as fait la demande et qui ne te donne aucune indication sur ses compétences.

Je m'adresse alors à la jeune femme.

- Comme l'a si gentiment dit mon colocataire, je m'appelle Karl. Et toi, belle inconnue? Juste pour avoir un nom à mettre sur ton visage.

Ma phrase ne se veut pas insultante, ni par la tournure, ni par le tutoiement. Je préfère avoir un nom pour me référer à elle, plutôt que de penser "la jeune femme", "l'inconnue"... quant au tutoiement, c'est une mauvais habitude prise en temps que bras droit du Duc où il était le seul que je vouvoyais.
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Iakov Arseni
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MessageSujet: Re: Entretien [Akane, Karl et Iakov] Entretien [Akane, Karl et Iakov] EmptyMer 25 Mai - 16:13

Alors que je suis allongé sur ma couchette voilà qu’elle se met à me raconter son histoire, histoire intéresser qui plus est. Je ne m’attendais pas à tant mais je suis agréablement surpris même si je sais pertinemment qu’elle garde des choses pour elle. Puis c’est l’électrochoc.

- « Je sais que vous rencontrez des problèmes avec la Spug présentement, notamment le manque de sucre. Ce n’est pas ce que je suis habitué de faire, mais je suis prête à endosser le rôle d’une sucre si cela peut vous aider. »

Je pense que mon étonnement à pue se lire sur mon visage ne serrai-ce qu’une demi seconde. Mince alors ! Elle est prête a abandonné son statut d’araignée pour devenir une sucre ?! Un léger sourire s’affiche sur mon visage, un sourire de satisfaction, presque de réconfort. Le fait qu’elle demande a entrée dans la Spug à n’importe qu’elle prix est une bonne chose. Peut-être pourrait-elle devenir une nouvelle sorte d’araignée. Non. Une Mante ! Oui une Mante religieuse, gracieuse et agile autant que meurtrière, ça lui irait bien. Mais une question me vient à l’esprit, quant Karl prend la parole. Il a eu la décence de ne pas interrompre notre invité de cellule alors je l’écoute.

- « Tu vois, tu as fini par m'appeler Karl, même si ce n'est pas exactement dans ces circonstances que j'aurai aimé t'entendre prononcer mon prénom.
Par contre, les menaces, tu peux les garder. De toute manière, je suis déjà en enfer et je ne tiens à personne, alors...
Quant à ta proposition d'entrer dans la Spug, si c'en était bien une, pourquoi pas, mais à quel titre et avec quels avantages pour moi? »


Ca dernière phrase me fis sourire. Comme si je n’était pas assez sagace pour devinée certaines de c’est compétence. L’analyse me passionne et j’avais appris a observer grâce à mon père. Sans même me laisser répondre il tourna la tête vers ma futur première Mante.

- « Comme l'a si gentiment dit mon colocataire, je m'appelle Karl. Et toi, belle inconnue? Juste pour avoir un nom à mettre sur ton visage. »

Je laisse donc Hikage répondre puis je plonge mon regard dans le sien un tintant comme pour essayer de connaître ces pensés. Puis avec un petit signe je lui fait comprendre que je suis à elle dans une seconde.

- « Karl. Tu préfère que je t’appel Sterben ? C’est allemand c’est ça ? Meurt ? Mourir ? Laisse moi essayer d’user de ma sagacité pour percer tes secrets. Commençons par les plus évidant : des mains fine mais muscler autant que tes bras, habituer donc à des mouvement rapide et souple, combat au sabre ? Non … je te voie plus avec un couteau sur tout vue ta belle cicatrice que tu essais de camoufler derrière ta mèche. Tant qu’on est sur les cicatrice autant parler de celle que tu à dans le dos. Jolie marque, un six millimètres si je ne me trompe pas. Coups tiré dans le dos la cicatrice est petite a l’arrière et étoiler et plus grande devant pour faire de jolie dégâts il devais être à 5 ou 6 mètres de toi. Tu a eu mal ? En tout cas le tireur a soit tiré au juger soit est très nul pour ne pas avoir toucher le cœur … De toute façon je préfère viser la tête.
Continuons su les évidences, ta réflexion de tout à l’heure sur la loyauté prouve que tu est loyale toi-même mais au vue de tes sarcasme tu cache tes blessures moral. Tu a raison il faut pas avoir l’air faible les faibles se font manger tout crue. Ce pendant j’en déduis que tu a était trahis. Un lien avec l’une de tes deux belles cicatrices ? »

Je laisse une petite pause
« Ha ! Je sais ! Tu sais parler au moins trois langue je pense. Tu mets de très beaux accents sur les mots anglais et allemand. Je pense également que tu à l’âme d’un combattant, je dis ça parce que je te vois souvent entretenir ton corps mais pas le muscler. Aurais-tu peur de perdre en souplesse ?
Bref ! Pour ce qui est des avantages, à part le fait de te donner un peut d’activité au lieu de te laisser mourir ici, je n’en vois pas d’autre. C’est seulement que je te verrais bien comme mandibule. »


A nouveau un sourire de satisfaction s’affichait sur mon visage. Je sais que Karl passe ces journée à tournée en rond lui proposer un boulot c’est lui proposer un peu de vie, je ne pense pas qu’il refuse. Je me tournais a nouveau vers la nouvelle venue. Me penchant vers elle, je la regarde dans les yeux je luis demande qu’elle age elle a.
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Akane Hikage
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MessageSujet: Re: Entretien [Akane, Karl et Iakov] Entretien [Akane, Karl et Iakov] EmptyJeu 26 Mai - 20:35

D’où j’étais, j’avais réussi à voir l’étonnement d’Arseni passer furtivement sur son visage. Tant mieux si je l’avais surpris. Je vis aussi apparaître un sourire satisfait sur son visage. Ça aussi c’était une assez bonne chose.

«Tu vois, tu as fini par m'appeler Karl, même si ce n'est pas exactement dans ces circonstances que j'aurai aimé t'entendre prononcer mon prénom.»

Karl avait repris la parole, mais une nuance de déception était perceptive à la fin de sa phrase. En plus du grognement de frustration qu’il avait laissé échapper lorsque Arseni avant enlever sa chemise… Ce n’était pas très difficile à voir que Karl était attiré par le chef de la Spug.

«Par contre, les menaces, tu peux les garder. De toute manière, je suis déjà en enfer et je ne tiens à personne, alors...»

Sur ce point, j’avais quelques désaccords avec lui. Certes, ça ressemblait à l’enfer, mais, pour l’instant, j’avais déjà vécu pire. C’est peut-être parce que je me tenais tranquille… Certes, la liberté et mon labo me manquaient et pas juste un peu, mais fallait faire avec. Le pire était toujours la honte de s’être fait prendre…

«Quant à ta proposition d'entrer dans la Spug, si c'en était bien une, pourquoi pas, mais à quel titre et avec quels avantages pour moi?»

Bon, il demandait déjà des avantages… avant mêmes d’avoir fait ses preuves et même sans aucune indication sur ces compétences. Cependant, je n’étais pas là pour juger, je ne savais rien de lui et de sa relation avec Arseni… après tout, ils partageaient la même cellule. N’empêche que…

«Comme l'a si gentiment dit mon colocataire, je m'appelle Karl. Et toi, belle inconnue? Juste pour avoir un nom à mettre sur ton visage.»

Il me tutoyait, mais sa phrase ne se voulait pas insultante, et cela, ni par la tournure, ni par le tutoiement. Je n’étais pas habitué au tutoiement, mais je n’allais pas m’en offusquer. C’est à peine si je le remarquais. Puisqu’il n’y avait pas de hiérarchie entre nous deux, il pouvait bien faire ce qui lui plaisait tant qu’il n’ajoutait pas le suffixe chan, se serait une insulte pour moi. San, c’était la limite.

- Hikage… Tu peux m’appeler Hikage.

Je l’avais tutoyé aussi et comme lui, ce n’était pas pour l’insulter. S’il me tutoyait, j’allais en faire autant. Arseni reprit la parole :

« Karl. Tu préfères que je t’appelle Sterben ? C’est allemand c’est ça ? Meurs ? Mourir ? Laisse-moi essayer d’user de ma sagacité pour percer tes secrets.»

J’allais donc en apprendre plus sur cet homme. Sterben… Mourir, hein? C’était pas trop mal comme surnom… J’aimais bien sa sonorité aussi…

« Commençons par les plus évidents : des mains fines, mais musclées autant que tes bras, habitués donc à des mouvements rapides et souples, combat au sabre ? Non… je te vois plus avec un couteau surtout vu ta belle cicatrice que tu essais de camoufler derrière ta mèche.»

Combat au couteau… intéressant. L’agilité, la vitesse et la précision étaient des qualités très utiles dans cet art. L’endurance aussi. Certes, la force était importante, mais à quoi bon pouvait-elle servir si on ne parvenait pas à attendre notre adversaire.

« Tant qu’on est sur les cicatrices, autant parler de celle que tu as dans le dos. Jolie marque, un six millimètres si je ne me trompe pas. Coup tiré dans le dos la cicatrice est petite à l’arrière et étoiler et plus grande devant pour faire de jolis dégâts il devait être à 5 ou 6 mètres de toi. Tu as eu mal ? En tout cas, le tireur a soit tiré au juger, soit est très nul pour ne pas avoir toucher le cœur… De toute façon, je préfère viser la tête.»

Le but n’avait peut-être pas été de le tuer. C’était bien plus cruel de laisser quelqu’un en vie quand on sait qu’il va être emprisonné. Du moins, c’est mon avis. Pas que j’aurais aimé mourir, mais…

« Continuons sur les évidences, ta réflexion de tout à l’heure sur la loyauté prouve que tu es loyale toi-même, mais au vue de tes sarcasmes, tu caches tes blessures morales. Tu as raison il faut pas avoir l’air faible, les faibles se font manger tout crue. Cependant, j’en déduis que tu as été trahi. Un lien avec l’une de tes deux belles cicatrices ? »

C’est vrai, les faibles tombent. Mais, la faiblesse peut se retrouver dans les plus forts et les plus dures. Même si elle est bien dissimulée, il y en a toujours une. Personne n’a aucune faiblesse, il s’agit juste de la trouver. Parfois, elle est exploitable, parfois c’est plus compliqué.
Après une courte pause, le chef de la Spug continua :

« Ha ! Je sais ! Tu sais parler au moins trois langues, je pense. Tu mets de très beaux accents sur les mots anglais et allemands. Je pense également que tu as l’âme d’un combattant, je dis ça parce que je te vois souvent entretenir ton corps, mais pas le muscler. Aurais-tu peur de perdre en souplesse ?
Bref ! Pour ce qui est des avantages, à part le fait de te donner un peu d’activité au lieu de te laisser mourir ici, je n’en vois pas d’autre. C’est seulement que je te verrais bien comme mandibule. »


C’était un bon avantage, selon moi du moins. Et un combattant, comme il disait, ça ne restait pas sans rien faire et sans action. C’était un calvaire.
Un nouveau sourire satisfait apparu sur le visage d’Arseni. Puis, il se tourne vers moi et en me regardant dans les yeux me demanda mon âge.
Mon âge? Je savais que je ne le faisais pas vraiment, en fait certaines personnes me donneraient dans le coin de 17 ans environ… peut-être un peu plus pour certains. Un visage jeune derrière le quel se cachait nombre de données sur plusieurs substances différentes d’on la plupart étaient interdites. Soutenant son regard je lui répondis :

- Vingt-six ans.

Du moins, je ne devais pas en être bien loin. Je ne connaissais pas ma date réelle de naissance. De toute façon, je n’avais jamais su d’où je venais réellement. Je n’avais jamais su qui étaient mes parents et je m’en foutais un peu.
Mon regard quitta celui d'Arseni pour examiné rapidement son corps. Je remarquai qu’il portait un collier avec une pièce d’arme et je remarquai aussi deux tatouages tribal identiques, l’un autour de son cou et l’autre de son bras droit. Ils ressortaient sur sa peau pâle. Mes yeux remarquèrent aussi qu’il avait des cicatrices, donc qu’il devait s’être battu plus d’une fois. Il semblait bien connaître les armes à feu, sinon pourquoi porterais-t-il un tel collier. Et vu sa remarque sur la cicatrice de Karl, il ne pouvait en être autrement. Donc, il avait peut-être fait du trafic d’armes avant.
J’avais terminé mon rapide examen de lui. Je ne l’avais fréquenté que peu. Donc, je ne connaissais que peu de choses de lui.
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Karl Riwerok
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MessageSujet: Re: Entretien [Akane, Karl et Iakov] Entretien [Akane, Karl et Iakov] EmptySam 28 Mai - 9:35

- Hikage… Tu peux m’appeler Hikage.

Enfin un nom à mettre sur le visage de la femme. Iakov ne s'est pas encore prononcé sur le rôle qu'il lui réserve, mais il serait stupide de refuser sa proposition. Avec les talents qu'elle dit posséder, elle ferait une recrue de choix.

-Karl. Tu préfères que je t’appelle Sterben ? C’est allemand c’est ça ? Meurs ? Mourir ? Laisse-moi essayer d’user de ma sagacité pour percer tes secrets.

Ah, à mon tour. je suppose qu'en tant que chef de gang, il possède un certain sens de l'observation. Voyons s'il est digne de son rang.

- Commençons par les plus évidents : des mains fines, mais musclées autant que tes bras, habitués donc à des mouvements rapides et souples, combat au sabre ? Non… je te vois plus avec un couteau surtout vu ta belle cicatrice que tu essais de camoufler derrière ta mèche.»

Jolie déduction. Mais ce n'est pas une mèche, même pas une frange et je ne cherche pas à dissimuler cette cicatrice, c'est juste que j'ai cette habitude de pencher la tête de ce côte-ci. Qui espères-tu tromper Karl? Tu es coquet et cette foutue cicatrice fait un peu tâche.

- Tant qu’on est sur les cicatrices, autant parler de celle que tu as dans le dos. Jolie marque, un six millimètres si je ne me trompe pas. Coup tiré dans le dos la cicatrice est petite à l’arrière et étoilée et plus grande devant pour faire de jolis dégâts il devait être à 5 ou 6 mètres de toi. Tu as eu mal ? En tout cas, le tireur a soit tiré au juger, soit est très nul pour ne pas avoir toucher le cœur… De toute façon, je préfère viser la tête.

Alors celle-là, je ne sais pas quand est-ce qu'il a pu la voir. Je n'ai pas pour habitude de me balader à moitié à poil, contrairement à lui, qui semble prendre un malin plaisir à me faire baver...
Et oui, j'ai eu mal, question stupide. Et j'étais en mouvement quand l'autre abruti à tirer, en train de me redresser après avoir vaincu mon adversaire au corps à corps. Trop pressé de m'abattre pour attendre que je sois immobile. Erreur qui m'a vallu de rester en vie, même si c'est pour finir en prison. Allez savoir pourquoi je n'ai pas été achevé une fois inconscient? Un reste de scrupule? Ou un manque de courage? Je ne pense pas que l'idiot ai pensé un seul instant que la privation de liberté qui allait en découler serait pire pour moi que la mort... Quoique. ça va peut-être devenir interessant ici, et je n'ai jamais aimé l'idée de mourir, alors...

- Continuons sur les évidences, ta réflexion de tout à l’heure sur la loyauté prouve que tu es loyale toi-même, mais au vue de tes sarcasmes, tu caches tes blessures morales. Tu as raison il faut pas avoir l’air faible, les faibles se font manger tout crue. Cependant, j’en déduis que tu as été trahi. Un lien avec l’une de tes deux belles cicatrices ?

Pour une évidence, ça c'est une évidence! Bien sûr que j'ai été trahi! J'aurai mieux fait de me taire sur ce coup-là. Ce n'est jamais bon de dévoiler ses faiblesses.
Il semble réfléchir quelques instants.

- Ha ! Je sais ! Tu sais parler au moins trois langues, je pense. Tu mets de très beaux accents sur les mots anglais et allemands. Je pense également que tu as l’âme d’un combattant, je dis ça parce que je te vois souvent entretenir ton corps, mais pas le muscler. Aurais-tu peur de perdre en souplesse ?
Bref ! Pour ce qui est des avantages, à part le fait de te donner un peu d’activité au lieu de te laisser mourir ici, je n’en vois pas d’autre. C’est seulement que je te verrais bien comme mandibule.


Pour les accents, faudra quand même qu'il me dise lesquels : japonais, français, américain?
Eh bien! Pour quelqu'un qui m'avait appelé "nabot" il n'y a pas si longtemps, il m'a bien étudié! Et non, je ne digère toujours pas ce coup-là, il va me falloir plus que ça.
Mouai, effectivement, ne pas crever d'ennui est un avantage.
Par contre, je n'ai pas la moindre idée de ce qu'il entend par mandibule. Je pensais que la Spug ne comprenait que deux catégories, les sucres et les araignées. D'un autre côté, la perte de vitesse de l'organisationa allait sans doute l'obliger à revoir l'organisation. Cette femme, Hikage, par exemple, ne rentre dans aucune des deux catégories. Je la verrai plus dans un rôle subtil, de séductrice mortelle. Un peu ce que j'avais moi-même fait à une époque. Attirer les futures victimes dans son lit, leur soutirer des informations sous forme de confidences sur l'oreiller et ensuite... Adieu et rendez-vous en enfer!

Iakov a l'air satisfait des réactions qu'il doit lire dans mes yeux, puisqu'il sourit.
Il tourne ensuite son attention vers Hikage et lui demande son âge.

- Vingt-six ans.

Physiquement, elle est loin de les faire, mais ça ne m'étonne qu'à moitié. Son regard la trahit.
Regard qui d'ailleurs détaille le corps de Iakov, surement pour essayer d'en savoir plus sur lui.
Je ne peux pas m'en empêcher, je fais la même chose, avec une arrière pensée qu'Hikage n'a peut-être pas.

Allez Karl, reconcentre-toi un peu et mets ton cerveau en route. Que peut bien ête une mandibule. Anatomiquement, c'est la machoire inférieure, qui sert à mordre, c'est elle qui maintient la pression sur la proie. Alors peut-être un boulot de chien de garde? Sans rien de péjoratif. Les assassins, ici, les araignées, agissent dans l'ombre. Mais une organisation a besoin de combattants capables de se battre au grand jour, pour asseoir sa supériorité aux yeux de tous, que ce soit les concurrents ou les membres même du groupe, qui ont parfois besoin de voir de leurs propres yeux que les meilleurs combattants sont de leur côté.
Mon don pour le combat au couteau a été exploité de cette manière par le Duc. Une petite démonstration et tout le monde se rapellait que Sterben était le meilleur un couteau à la main et qu'il appartenait au cartel du Duc.
Malheureusement, les couteaux sont proscrits dans cette foutue prison!
Tant pis, après tout, je ne suis pas mauvais non plus à mains nues.
Le mieux pour avoir la réponse à mes questions, c'est encore de la poser au principal concerné.

- Qu'entends-tu par mandibule, Iakov? Je me suis renseigné et ça ne fait pas partie des castes actuelles de la Spug. Serait-ce un rôle créé exprès pour moi?

Un petit sourire aguicheur, et oui, je ne perds pas le nord. Même si la discussion est sérieuse, je ne peux pas m'en empêcher.
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Iakov Arseni
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MessageSujet: Re: Entretien [Akane, Karl et Iakov] Entretien [Akane, Karl et Iakov] EmptyMer 3 Aoû - 1:52

Je passe ma main pour essuyer la goûte de sang qui perle de mon arcade. Quel calvaire ! Le néon de la chambre perd sont intensité deux seconde en grésillant. Si mon cerveau pouvais produire un son il en ferais un identique. Deux candidatures et deux personnes que je ne connais pas ou presque pas, ils pourraient très bien être envoyés par mon rival. Iakov arrête ta parano mais reste prudent, il te faut du monde, tu n’as malheureusement pas le choix.

- « Qu'entends-tu par mandibule, Iakov? Je me suis renseigné et ça ne fait pas partie des castes actuelles de la Spug. Serait-ce un rôle créé exprès pour moi? »

Je me contente de gardé le silence, si tu veux des infos nabot il va te falloir t’engager. Vingt-six ans … je m’en doutais pas, cette Akane je pense qu’elle va me surprendre. Je ne daigne même pas regarder Karl quant il me pose ça question, j’aime le regard d’Akane et ne la quitte pas des yeux durant toute ma réflexion. Si jamais je veux que la Spug reprenne du mordant il va falloir que je m’en tienne a mon plant. Je vais la restructurée. Quant une toile à était déchiré il faut la retissé.

Bon Iakov prend tes décisions maintenant !

Je commence a tripoté mon pendentif. Akane serais une mente, mais cette situation m’ennuis, pas le choix elle serra une sorte d’agent infiltré, un mélange de sucre et d’araignée. Quant à toi Karl, j’ai besoin de toi a mes côté si toute fois tu te décide d’accepter au lieux de jouer le gros dur qui n’en à rien a secoué … Soudain je me rappel les paroles de Ivan : « Je ne sais pas ce qu’il vous arrive mais je vous trouve plus gentil qu’avant, les affaires de la Spug n’avance pas, les araignées nous quitte les une après les autres … vous n’avez plus d’autorité … » il est vrais que pour s’imposer dans une organisation comme celle-ci il faut y arriver par la force et non par la ruse comme je l’ai fait …

Je suis entouré de brute sans cervelle ou quoi ?! Un autre souvenir me vient, l’incident de la douche et le corps de Akane. Comment cela se fait que j’ai foncé dans le tas ? C’est vrais que ces types était détestable mais c’était pas mes affaires après tout … Je suis sur que tout ça c’est a cause de cette psy ! Gentil … devenir gentil … mais qu’es que cela veut dire : « gentil » ?! Il y a une ligne sur le sol qui distingue les gentil des méchant ? et quant bien même, pourquoi choisir d’être gentil ? Les bon se fon bouffer ! Comme les faible, les incompétents et les lâches ! Je reprends la parole :

- « vous êtes dans quel cellule et depuis combien de temps êtes vous emprisonné ici Hikage ? » dis-je avec une voix douce que je n’avait pas commander.

Cette fois c’est claire … tu te ramollis Iakov …


Merde !
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Akane Hikage
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MessageSujet: Re: Entretien [Akane, Karl et Iakov] Entretien [Akane, Karl et Iakov] EmptyMer 3 Aoû - 21:02

« Qu'entends-tu par mandibule, Iakov? Je me suis renseigné et ça ne fait pas partie des castes actuelles de la Spug. Serait-ce un rôle créé exprès pour moi? »

C’est vrai, je n’avais pas entendu parler d’une telle caste. Mais, quand une organisation est en chute, on doit lui apporter des changements. Arseni ne donna pas de réponse à cette question et il ne me quitta pas du regard non plus. Il réfléchissait. D’un geste qui semblait presque inconscient, il tripota son pendentif. Par ce simple geste, j’en déduis que ses pensées doivent être agitées, troublé. Par la façon dont il me regardait, je pouvais deviner que je ne le laisse pas indifférent. Certaines personnes m’avaient déjà dit que mon regard était fascinant… mais, plusieurs sont morts par après.
Je tournai mon regard vers Karl, Arseni m’en avait appris beaucoup sur lui. Il avait un sourire aguicheur aux lèvres. En cet homme, il y avait de la méfiance, je l’avais sentie quand il avait fait sa remarque sur la loyauté.
Arseni reprit la parole :

« Vous êtes dans quelle cellule et depuis combien de temps êtes-vous emprisonné ici Hikage ? »

Son ton est doux et ce n’est certainement pas volontaire. Je reporte toute mon attention sur le chef de la Spug. Un petit sourire se dessina sur mes lèvres. Un sourire indéchiffrable d’on j’avais le secret.

- Je suis ici depuis une semaine et j’occupe la cellule numéro sept avec Ketsueki.

Il n’y avait personne d’autre avec moi dans cette cellule. Cette fille était étrange. Parfois, on se demanderait presque pourquoi elle est emprisonnée dans cette maudite prison. On dit qu’elle est folle. Personnellement, je n’en sais rien. Elle est étrange et changeante, mais folle… peut-être. Bon, je m’écarte du véritable sujet, soit mon intégration à la Spug.

- Avant que vous ne me le demandiez, je veux intégrer la Spug, car j’aime être dans une organisation, ça a ses avantages et ça facilite certaines taches. Et je déteste l’ennui aussi. J’ai choisi la Spug, parce qu’elle à beaucoup de potentiel, pas seulement elle, mais aussi celui qui est à sa tête.

Je m’étais adressé directement à Arseni et contrairement à Karl, je l’avais vouvoyé. Je n’étais pas encore officiellement dans la Spug, mais il sera peut-être mon supérieur. En fait, je ne pense pas que ma demande soit refusée, mais bon…
Je n’avais pas dit choisi pour rien. J’étais au courant qu’il y avait une autre organisation à Sadismus.
Je savais aussi que la position d’Arseni était assez récente. C’est fou ce qu’on peut obtenir comme information en grattant un peu. Mais, ça c’était quelque chose que je savais bien faire. Je poursuivis :

- Je sais également que vous avez un rival. Il est nouveau et je n’ai pu trouver grand chose sur son organisation et encore moins sur lui, mais je continuerais de chercher tant que je n’aurais pas trouvé qui il est.

Bon, il faut dire que je n’avais même pas obtenu le nom de l’organisation, mais je n’étais là que depuis une semaine environ. J’avais surtout cherché à obtenir des informations sur la Spug. Informations qui n’étaient pas toutes faciles à avoir.
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