Nouvel arrivage(PV)

Invité

Quand je sortis du camion dans lequel on me transportait pour me rendre à une prison spécialement pour les détraqués mentales comme moi, c'est ce que l'on m'a dit, je fus éblouit par la lumière du soleil et ferma un oeil. J'avais des chaînes aux chevilles et aux poignets pour ne pas attaquer les gardes, mais je ne vois pas pourquoi je ferais cela. Dans mon procès j'ai avoué avoir tuer ma mère à un très jeune âge, ce qui a perturbé plus d'un dans la sale. Déjà que apprendre toutes les activités que je faisais autre qu'être un bon patron et chargé d'une grande entreprise très connue en avait fait perdre connaissance plus d'un. Effectivement avant je possédais un bar où les gens pouvaient se laisser aller à leurs désires et plaisirs sexuel. J'étais aussi la grande star de cette endroit, mais comme personne avaient vu le visage du grand chargé de la compagnie qui était à mon père avant, je ne craignais rien. Un beau jour la police arriva pour m'embarquer et m'accuser de choses que j'ai effectivement fait. Je ne dirai jamais que je n'ai pas fait toutes ses choses parce que le mensonge n'est pas dans ma nature. J'aime bien choquer les gens et être franc avec eux.

Bref, quand j'arrivais devant ses grandes porte je restais surpris un peu. Un endroit aussi important pour moi. Wow ! J'ai fait une très grosse impression je me suis dit. Les gardes avec moi attendirent pour je ne sais quel raison et finalement je vis quelqu'un arriver devant les portes pour les ouvrir. Un garde ? Directeur ? Un autre employé quelconque de cette établissement que j'espérais bien avoir le droit de faire le tour dans une petite visite guidé. Quoi que en temps que prisonnier je ne penses pas en avoir une, mais on sais jamais. Je devais rester immobile en attendant de rencontrer la personne qui arrivait pour me rencontrer et surement me diriger à mon palace de quelques mètres carré et pas chauffé. Je restais alors debout bien droit avec un sourire aux lèvres en fixant la personne de mon regard bleu avec quelques mèches de cheveux blond devant mon visage.

-Coupable de multiples vols, fraudes et meurtres, me glisse-t-on au téléphone.

Eh bien, pense-je. Encore un gai luron dans cette prison. Probablement un autre qui aura peu de facilité à se lier avec les autres. Tant mieux. Je n’ai pas ouvert une agence de rencontres, moi, mais bien une prison. Je dis à mon interlocuteur de faire patienter le détenu aux portes, que j’y serai dans tout au plus deux minutes. J’enfile mon veston en grommelant tout de suite après avoir raccroché le combiné. Comme si je n’avais que ça à faire, accueillir les prisonniers … Mais bon. Apparemment tout le monde est occupé et il n’y a que moi qui puisse y aller. C’est ça où le faire poireauter jusqu’à la nuit. Je préfère y aller. Un prisonnier impatient à l’entrée fait plus de grabuge qu’un prisonnier bien verrouillé derrière les barreaux de sa cellule. Je souris, parcours les couloirs. Sors de la prison.

Près des portes, je vois les prisonniers en question. Grand, mince, cheveux blonds et longs. À sa tête, je suis déjà persuadé qu’il ne sera pas du genre à s’affoler, à crier, ou à faire du grabuge, enfin pas au sens premier du terme. Non. S’il fout la merde ici, ça sera par en-dessous. Voir, ça ne remontera jamais jusqu’à lui. Tout de suite, je l’entre dans la catégorie des prisonniers tout à fait antipathiques. La première catégorie est celle des prisonniers simplement antipathique. Je m’approche de lui. Il n’a rien de plus que ses vêtements, et des menottes aux poignets.

-Vous pouvez disposer, dis-je aux gardes qui l’accompagnent et le surveillent. Je prends le relais à partir d’ici.

Les deux gars acquiescent, non mécontents de quitter Sadismus et de repartir. Le premier des deux me tend un sac. Ce sont les effets personnels du prisonnier.

-Qu’est-ce que je suis censé faire avec ça ? je grommelle.

-Eh bien … les lui donner, quand il ressortira.

J’éclate de rire.

-Mon cher, les gens qui viennent ici ne sont pas là pour repartir. Gardez ça,, brûlez-le, faites-en ce que vous voulez. Mais lui n’en aura plus besoin.

Non mais oh ... et puis quoi encore.

Invité

Je regarde l'homme arriver et me liche les babines tout heureux de voir quelqu'un de nouveau. J'entendis le discourt par rapport à mes affaires. Rien de plus que des babioles sans valeur que je peux racheter n'importe quand. Même si je suis un prisonnier mon conte de banque est plein à craquer et même plus. L'argent de la mort de ma mère plus celle de mon père et de la compagnie de celui-ci, que je reçois de l'argent depuis tout petit, aussi le fait que j'ai un bar qui me rapportait énormément, surtout avec les pour boire que les clients me donnaient.

Avec un beau sourire, d'homme d'affaire, quand les gardes partirent de cette prison, dans laquelle je devais passer probablement ma vie entière, je regarde la personne devant moi et lui dit tout heureux.

-Bonjour monsieur comment allez-vous ? Belle journée n'est-ce pas.

J'attendis la réaction de celui-ci sans rien dire avec le même sourire que je lui avais fait en le voyant et en lui parlant. Je ne suis pas quelqu'un de mal polie ou même à être méchant. Non ! Je suis plus du genre de faire des coups bas et subtile qui quand ils nous arrives au visage notre vie est fini ou brisé. L'homme d'affaire en moi est cruel et même derrière les barreaux je restes un homme d'affaire très compétent et expérimenté. Je fixait la personne devant et et finis par le regarder de haut en bas pour remarquer son habit et tout ce qu'il portait sur lui finalement. Avec un sourire en coin je leva les yeux pour le fixer dans celui de l'homme devant moi qui voulait brûler mes affaires.

-Vous êtes le directeur ?

J'étais heureux, si j'avais vu juste, puis me demanda pourquoi le directeur descend voir ses nouveaux prisonniers. Rien à faire ? Il s'ennuie ? Plus personne de disponible ? Bien des raisons pour un simple acte de bienvenue. Je finis par lui demander toujours avec mon sourire.

-Il n'y avait plus personne de disponible ou vous êtes accueillez toujours vos nouveau locataire de la sorte ?

Je ne m'attendais pas à une réponse, surtout pas gentille de sa par, mais je voulais juste voir comment il réagirait à tout ça pour mieux évaluer ce qui m'attendait.

Le calme de ce prisonnier me déplait. Le plus souvent, quand ils découvrent qu’on les prive de tout – absolument tout – il y a une ombre qui passe sur leur visage.

-Bonjour monsieur comment allez-vous ? Belle journée n'est-ce pas.

Eh ben pas lui en tout cas … Je fronce un sourcil, croise les bras sur ma poitrine et le toise longuement. Je n’aime pas les surprises. Il y a bien cette détenue qui a réussi à me surprendre l’autre jour, et à me faire sourire avec sa fraude ratée … mais lui.

-Vous êtes le directeur ? Il n'y avait plus personne de disponible ou vous êtes accueillez toujours vos nouveau locataire de la sorte ?

Et il continue, en plus.

-C’est bien moi … Sean Weiss.

J’émets un petit grommellement sourd mais discret et lance un regard vers la route plus loin. Le camion est déjà en route pour repartir vers le village. J’aurais presque eu envie de leur dire « Reprenez le celui-là, il a pas la tête de l’emploi. » Je reviens à mes affaires, secoue la tête pour répondre à sa question.

-Ça m’arrive très rarement. Mais n’y voyez pas une forme de flatterie à l’égard de votre personne. Tout le monde est débordé ici.

Et c’est loin d’être un mensonge. En effet, les occupations ne manquent pas pour mes employés et je suis souvent forcé de prendre un peu de leurs tâches sur mes épaules. Ça n’est pas mon travail, ça me déplaît franchement mais … est-ce que j’ai réellement le choix si je veux que cette prison continue à rouler sans ennuis ? Pas vraiment. Je regarde les menottes qu’il a aux mains et je me permets donc d’enfoncer mes mains dans mes poches, ce que je ne ferais pas – geste imprudent – si j’étais en face d’un prisonnier aux mains libres.

-Je vais tâcher de faire court et simple. Ici, vous n’êtes plus rien. En étant condamné à venir finir vos jours ici, vous avez perdu presque tous vos droits en tant qu’être humain. Ici vous n’avez même plus de nom. À partir d’aujourd’hui, vous n’êtes rien de plus que le détenu 622948.