Sadismus Jail
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On dit que la confusion est un état d'esprit fondamental [Mercy]

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Maybeth Greene
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Maybeth Greene

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On dit que la confusion est un état d'esprit fondamental [Mercy] Vide
MessageSujet: On dit que la confusion est un état d'esprit fondamental [Mercy] On dit que la confusion est un état d'esprit fondamental [Mercy] EmptyMer 7 Juil - 22:57

    Ma montre a rendu l’âme ce matin. Ça n’a pas grande importance, me direz-vous, puisque je ne la porte jamais au poignet. J’ai acheté l’objet juste avant de revenir à Sadismus, et l’objet trône au sommet de mon armoire. Quand tout est silencieux, je peux entendre les aiguilles tourner. Ce matin, c’est l’arrêt de son tic-tac régulier qui m’a réveillée. En sursaut. J’étais seule. Philippe était déjà parti pour faire sa journée de rondes. J’ai flânée un instant dans le lit. Puis le silence complet m’a ennuyée et je me suis levée, j’ai fait les cent pas pendant un moment, essayant de donner à mes pas la régularité rassurante du tic tac de ma montre. Je n’y arrivais pas. J’avais la tête ailleurs. Je ne pouvais pas m’empêcher de penser à ce qui s’était passé la veille, avec Jefferson. Non pas qu’il se soit passé quelque chose qui sorte de l’ordinaire. Avec lui, je ne peux pas dire que je peux m’attendre à quoi que ce soit. Il est toujours différent, ne m’approche jamais de la même manière. J’ai passé plusieurs mois dans cette prison sans que ne se produise le moindre incident. Sans que ma présence ne lui parvienne. J’avais espoir que ça durerait. Hier, il fait irruption dans mon bureau et demande une consultation. Quelque chose s’est brisé dans la belle confiance que je m’étais forgée avant de revenir ici. J’étais forte, j’étais inébranlable comme un chêne. Et voilà que j’hésite, que je chancelle. Que je me demande pourquoi je suis revenue ici. Qu’est-ce que j’ai à accomplir dans cet endroit maudit ? Jefferson fait irruption dans ma vie. Et ma montre meurt le lendemain. Je ne suis pas superstitieuse. Je suis une personne rationnelle. Mais je suis un peu superstitieuse et pas totalement rationnelle, il faut le croire, car je ne peux m’empêcher d’y voir un mauvais présage. C’est absurde. Je me décide à sortir de ma chambre. Je n’ai pas de consultation avant le début de l’après midi. J’ai encore quelques heures devant moi pour m’occuper de moi et penser à ce que je vais faire. Je prends quelques instants pour enfiler un débardeur et un pantalon noirs, mettre un peu d’ordre dans mes cheveux et ranger ma chambre. Après quelques secondes d’hésitation, je me dis que je peux bien jeter cette montre aux ordures. Ce sera plus facile de la remplacer que de la faire réparer. Je la prends et la glisse dans la poche de mon jean. J’ai seulement besoin de me balader un peu. Je sors, verrouille la porte derrière moi. On n’est jamais trop prudent. J’ai trouvé une fois Jefferson dans cette chambre après une journée de travail, je ne veux pas que ça arrive à nouveau. D’ailleurs, les verrous que j’ai fait installer me semblent soudain absolument appropriés. Je n’ai pas envie qu’il vienne me trouver dans mon refuge quand j’essaie d’y être calme.

    -Mademoiselle Greene !

    Je tourne la tête. J’ai à peine mis le pied hors de mon refuge que déjà on m’interpelle. J’imagine que c’est le petit hic à être toujours disponible pour tout le monde. Les gens en viennent à vouloir toujours un peu de mon temps. Est-ce que ça me dérange vraiment ? Non. Ça fait deux semaines que chacune de mes journées de congé a été consacrée à un patient. Je tourne la tête en direction de la voix. Ça n’est pas une patiente. Ça n’est pas une employée de la prison, non plus. Je suis étonnée de la voir ici, dans l’aile des employés. Mais d’un autre côté … Pas tant que ça. On a du lui donner accès à quelques avantages de la prison.

    -Appelez-moi Maybeth. Ça fait moins formel. Mercedes, quel plaisir de vous revoir. J’espère que tout se passe bien, pour vous.

    Quoi que, vues les réticences que le directeur avait à lui accorder ce poste, des ennuis ne m’étonneraient pas.
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