Sadismus Jail
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Cookie, le sucré chef de la Spug

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Cookie, le sucré chef de la Spug Vide
MessageSujet: Cookie, le sucré chef de la Spug Cookie, le sucré chef de la Spug EmptyVen 22 Jan - 20:33

Nota Bene : La Spug est une organisation illégale créée par Cookie au sein de la prison, touchant à tous les petits traffics possibles.

Nom : Kei.

Prénom :Ma p’tite maman m’a donné le nom de Katsuhiko. C’était le nom d’un chanteur de pop qu’elle aimait bien. Je crois qu’il nous a fait une overdose, le lendemain de ma naissance.
Hm.

Katsuhiko Kei. C’est moi. Et en même temps, cela ne l’est pas. Parce que plus personne ne m’appelle comme ça. Plus personne ne connaît mon véritable nom. A part les misérables taupins binoclards, écumeurs de registres, violeurs de pages oubliées, endormies, tels que vous.
Le crime, d’abord, la prison ensuite, ont tôt fait de me délester de mon identité. Maman, t’es loin, et surtout, t’es morte. Depuis longtemps. Mon nom, c’est celui que les autres ont fini par me donner, oubliant qu’il y a eu avant le quadra, avant le pétulant chef de la Spug, un p’tit gars qui s’appelait comme un chanteur de pop aux allures de grande fille trop maquillée.

Mon nom, c’est Cookie.

Je sens que je vais devoir vous faire un dessin. J’en frétille de plaisir. Youhou. Vous savez, au bout de quinze ans de taule, il y a quand même des fois où, refaire ces sacrés saintes fiches de merde… On ressasse, on parle, on fait chier le monde, et en premier, soi-même. C’est pas beau. Pas fichus de repêcher la première version ? Oh… Tout a brûlé. N’est-ce pas.
Et par dessus le feu, la pluie. Echos d’une déchirure sans fin. Un peu de papier mouillé au coin d’un bureau brûlé. Une histoire morte. Une histoire à refaire. Il pleut. Il fait froid. On meurt.
Mais c’est pas grave. Les fiches. On les refait, n’est-ce pas ?
Pas comme les vies.
Non. Pas comme les vies.

Bref. Ce surnom, « Cookie », est une sorte de contraction de mon nom complet, originel. Si vous ne saisissez pas encore, je crois que je ne peux rien faire pour vous. Well. Prononcez ce nom. En entier. Avec l’accent jap. Presque. Try again. « Katsuhiko Kei. ».. Un petit effort, mes lapins. « Ko-Kei. »
« Cookie. »
Obvious, bande de nuls.

Pour n’importe quel taulard, ou maton, je suis Cookie. Le sucré chef de la Spug. Il y a peut-être dans ce doux sobriquet, une tendre référence à ma folle consommation de sucres rapides. Simple. J’ai toujours un truc sucré dans la bouche. Pas forcément par goût. Mon métabolisme est tellement mal foutu qu’il ne stocke tout simplement pas les sucres. Vous connaissez les diabétiques ? Moi, c’est l’inverse. Hypoglycémie constante. Maladie auto-immune. C’est pas trop chiant.
Il faut juste que je brosse bien fort mes dents tous les soirs.
By the way. Les blagues sur les sucres d’orge oblongs, out !

Matricule : 000004

Âge :Ne vous fiez pas à ma dégaine de gamin décalé. J’suis jeune à tout jamais, j’suis beau comme tout, j’suis lisse et frais comme une jolie pêche à peine cueillie.
Mais j’ai quand même quarante-et-un ans.
J’ai vécu longtemps, non ?


Sexe : Obviously, je suis un mâle. Vérifications ?... Out !

Date de naissance: J’viens avec le muguet, j’suis né avec le mois de mai.
Bref. 01/05/69. Une belle année.

Origine : Jusqu’à preuve du contraire, je suis japonais. Non, ne niez pas, vous êtes surpris. Ah… mes longs cheveux blonds de normand et mes yeux bleus, couleur de givre hivernal me trahissent…
J’suis même l’fils de ta mère, connard.

Je n’ai jamais su qui était mon père. Encore moins d’où il venait. Alors pour cette partie là de mon sang… J’espère au moins qu’c’était pas un clébard.
Cela ferait désordre.

Histoire :

Je vais la faire courte, les gars. De un, parce que je suis une véritable tanche en narration. De deux, parce que raconter toute mon histoire, par le menu, c’est franchement casse-couilles.
Bref. J’imagine que je n’ai pas franchement le choix. Mais oui. Je vous connais, mes loulous. Quinze ans de vie commune, c’est pas rien. Si, non ? Ah my Goood, j’ai le cœur briséééé ! [en français dans le texte].

Well. Pour commencer, je dirais qu’il y a eu un avant, et un après Sad.
C’est parti.

Part I : When I was a child, I was a fuckin’ Jedi

1969. Un joli soleil frais, un souvenir de rosée matinale. Tendre odeur de printemps. Les cerisiers fleurissent dans la douceur. Bruit feutré des pétales qui s’ouvrent. Soie.

Un piaf gueule pendant qu’il pond son œuf.

« - Ahh… Bordel de merde, y vient, y vient, j’te dis qu’y vient !
- Mais t’en es qu’à huit ! Huit mois !
- Et mon vagin, il a l’air fermé, glandasse de mes deux ?
»

Ah. Le doux langage de ma maman. Il ne fallait pas trop lui en vouloir, voyez. Moi, j’étais pas sensé pousser comme ça. Mais j’l’ai fait. Petite ortie dans un nid de scorpions. Mommy était une petite prostituée pas très vieille. J’étais un joli petit accident, fruit d’un sperme baladeur, sans nom.

« - Allume la radio !
- Quoi ?
- Allume la radio, j’te dis !
- Okay…
- Thanks…
- Oh putain, encore ce chanteur de pop…
- Plus fort ! Plus fort que ce que je gueule, allez !
»

Et plop. J’étais né. Sous les décibels vomis par le vieux poste radio de ma p’tite maman, ahanant les paroles creuses d’un tube trop sucré. Hyperglycémie de choc, de son, et de mauvais goût.
Petit Katsuhiko ne s’en est jamais remis.

« - On dirait un chou-fleur…
- T’abuses ! C’est ton fils.
- Ouais… Mon fils… Mon tout petit gars rien qu’à moi.
- Il est chou.
- Fleur.
- Oh, arrête et donne lui le sein.
- Mon p’tit gars qui s’ra bien fort et bien courageux… Il sera policier !
»

Je peux le dire ?
LOL.

Part II : My Sweetness is your Weackness

J’ai grandi dans la rue. Moi, Katsu-Kun, petite pousse d’ortie, bonjour ! Mes petits pieds nus qui battent le pavé mouillé. Mes fringues trop courtes pour mes bras mes jambes, trop longs trop maigres. Ah. Vitalité. Enfance.
Les courses et les bagarres.
Les premiers petits larcins.
Les copains.

Je ne sais même plus si j’allais vraiment à l’école. De mon enfance, je ne me souviens que de ça, des pavés froids et de la pluie qui bat. Les quartiers délabrés d’une misère que je n’effleurais qu’à peine, la tête trop pleine de bêtises à mener, d’histoires à se raconter, tard, le soir, cachés sous une cage d’escalier public de peur que nos mères ne nous engueulassent en rentrant. Enfants sauvages.
Taiji, Hochizora, et moi.
Les trois meilleurs potes du monde.

Enfants des rues, ados paumés, jeunes types désargentés. Se vendant comme bras et comme jambes pour n’importe quel petit boulot, grappillant ici et là de quoi faire le repas du soir. Nous avions fini par nous installer ensemble, tous les trois, dans un appart minuscule. Mais on s’en foutait, parce qu’on était là, on était nous.
Le foireux trio Tai-Hochi-Katsu.

J’crois vraiment qu’on a tout fait. Les voisins nous haïssaient pour nos sorties nocturnes, nos beuveries, nos gueulantes. Et puis les filles, aussi. Surtout.
Nous étions jeunes, grandes-gueules, et pas mal débrouillards. Un recruteur a tôt fait de nous repérer. Le genre de mec qui écume les lycées, en quête de loubards de seconde zone, de cancres à poings, pour en faire de bon et beaux gangsters.

Voilà. En gros, nous sommes rentrés dans un gang de Yakusas. Moi, j’avais vingt ans tout pile. J’étais vraiment malin, et j’ai vite réussi à prendre de l’assurance, du galon. Hochi stagnait un peu dans l’organisation. Il avait toujours été trop gentil. Lui, il était entré juste comme ça. Juste pour nous suivre. Quand j’y repense, je m’en veux. Je crois. Hochizora n’avait jamais rien rêvé d’autre que d’une petite famille, une gentille femme, pleins d’enfants, et deux vieux potes pour jouer au Go dans sa vieillesse.

Le résultat… La vie…
C’est autre chose.

De nous trois, Taiji était le meilleur. A la fois plus intelligent, plus rapide, plus méthodique. Quand, par ma débrouillardise, je passais de Shatei [petit frère] à Kyodai [grand frère], par son excellence, Tai prenait sa place de Shateigashira, en tant que second lieutenant du chef de famille.

J’étais le jongleur de rues, lui, le businessman.
Et Hochi, au milieu, mon joli cœur tendre.

« - Katsu, tu lis quoi ?
- Le Nynkiodo…
- Heh ! Quoi… encore ?
- Bah ouais.
- Personne ne le respecte plus, t’sais.
- « La voie chevaleresque… »
- Même l’Oyabun, le chef du gang, il la suit pas…
- Tu veux l’entendre, Taiji ?
- Rienafout’.
- Hochikiki ?
- Oh, ta gueule, Katsuchouchou.
- Vas-y, qu’ess’t’as ! Tu veux pas mourir moins con ?
- Bon. Vas-y, mon grand. Après tu changes ta pt'tite couche et tu fais dodo.
- Pas sans toi, ma puce !
- …
- …
- Bordel, lis.
»

Et j’avais lu. Taiji fumait sa clope, de son air de princesse, regardant distraitement par la fenêtre. Hochi avait fini par s’intéresser. Me regardait, pensif, essuyant doucement le canon de son revolver endormi.
L’image que j’aurais aimé conserver. D’eux.
De nous, trois.

1. Tu n'offenseras pas les bons citoyens.
2. Tu ne prendras pas la femme du voisin.
3. Tu ne voleras pas l'organisation.
4. Tu ne te drogueras pas.
5. Tu devras obéissance et respect à ton supérieur.
6. Tu accepteras de mourir pour le père ou de faire de la prison pour lui.
7. Tu ne devras parler du groupe à quiconque.
8. En prison tu ne diras rien.
9. Il n'est pas permis de tuer un katagari (personne ne faisant pas partie de la pègre).

« Ouais. »


Part III : Les Cookies sont Cuits

La silhouette fine de Taiji. Obscurité. Lents volutes d’une fumée bleutée.

« L’Oyabun m’a confié une mission. Avec vous. »

Moi, comme un con, j’avais souri. Un boulot. De quoi payer le loyer du mois, le riz au ketchup de la semaine (quoi ? ne me dites pas que vous ne vous êtes jamais retrouvé à court d’argent avant la fin du mois. Moi j’dis, un bon sac de trois kilos de riz, deux bouteilles de truc à la tomate sucré, et j’te tiens trois hommes en vie, le ventre plein, jusqu’au prochain premier du mois. Maintenant que j’y repense, j’étais un peu la ménagère du trio. Je m’occupais des courses, et de la cuisine. Peut-être parce que j’étais doué pour soutirer des ristournes chez les grossistes de nourriture. Bref.)

Hochi était moins niais que moi. Lui, avait froncé les sourcils. Mais s’était tu. Avait porté une cigarette à ses lèvres. Et avait lâché, serein :

« Pourquoi pas. »

***

« - C’est là. Nettoyez-moi tout ça.
- Comme ça ? Maintenant ?
- T’as les foies, Katsu ?
»

Je tiquai. Les boutades entre potes, j’adorais ça. Mais cette fois-ci, le ton de Taiji était hivernal. « Prends pas la grosse tête, Tai, y’en a assez d’un avec moi, fis-je doucement. » Vague soupir. Il pleuvait.

« Il n’y a pas d’étages. Je sais qu’il y a à peu près une douzaine d’hommes à l’intérieur. Tous de sacrés bon tireurs. Faites gaffe. Je ne veux pas que vous entriez comme des brutes dans les chambres. Je veux que vous les plombiez à travers les cloisons de papier. Soyez discrets, ou vous crèverez.
Mettez vos silencieux.
»

Un joli coup que nous allions porter au clan de la RR. Rivière Rouge. Ils marchaient sur nos plates bandes depuis un peu trop longtemps.
Le boss voulait que l’on mette…
Un peu de terreur à tout cela.

Un peu de terreur.

Part IV : What the fuck ?

Silence.
Je me coule dans l’obscurité de la belle bâtisse, léger comme une ombre. Un couloir. Vide.
Le silence confiant d’un sommeil partagé.
C’est là.
Là, que j’aurais dû me douter de quelque chose.
Mais j’étais vraiment trop con.

Mon corps pas plus pesant que celui d’un petit oiseau, se coule contre une fragile cloison. Je devine un souffle, place la bouche de mon arme tout contre cette paroi de papier, qui ne protège rien.
J’appuie sur la gâchette. Bruit étouffé de la balle qui pénètre les chairs. Pas même un soupir. J’ai appris. Appris à tuer sans un bruit. Comme une peste fulgurante, arrachant le souffle dernier au lèvres du dormeur comme on capture un papillon à l’aide d’un éventail de soie.

Et j’ai recommencé.
Huit fois. J’étais plus rapide qu’Hochi.
Huit.

Le neuvième, je l’ai raté.
Je l’ai… ratée.

J’ai tiré, mais je ne sais pas, je ne sais pas comment, ma main a dû trembler, quelque chose, quelqu’un. L’infime soupir d’un destin qui m’en voulait grave. J’ai touché ma cible, mais dans l'épaule. Du moins, dans la plus totale obscurité, c’est ce que j’ai supposé.
Et il y a eu un cri.

Un cri de fillette.

Stupeur. J’ai ouvert la paroi coulissante. Ou plutôt je l’ai pétée en deux, dans ma hâte.
Bordel. Je ne sais pas. Je ne sais pas ce que vous ressentiriez si… Si subitement…
Vous preniez conscience.

J’avais tiré sur une petite fille.

« Qu… What the fuck ? »

J’étais sonné. Mais pas suffisamment pour rester planté comme un con au milieu de tout ça. J’ai pris la petite dans mes bras, je l’ai assise, bandé sa blessure. Que ça arrête de saigner. Elle pleurait et hurlait dans le col de ma chemise. Peut-être trop petite pour comprendre que c’était moi, le méchant de l’histoire.

Et puis j’ai eu un doute.
Un énorme doute.

J’ai laissé là la fillette. Juste un instant.
Je suis retourné en arrière. Pour regarder mes victimes. Je veux dire… J’étais persuadé que… que c’étaient des gars comme moi. Des mercenaires, vous voyez ?

J’ai ouvert un autre panneau.
Allumé la lumière.

Et… Et j’ai…

Dieu.

Le cadavre d’un garçonnet.
Dans les bras de celui de sa mère.

« Taiji ! HOCHI ! TAIJI ! »

Tombé à genoux, cassé en deux. Tourné le visage du petit vers moi. Une balle dans le cœur.
Je me suis mis à chialer. Sans presque prendre conscience d’une nouvelle présence, derrière moi. Sanglotant comme un gosse, la bouche envahie d’une bile amère. Il fallait que je dégueule quelque part.

« Kat.»
« Tai,
fis-je, d’une voix gémissante, Tai, c’est quoi ça, c’est quoi ? »
La brûlure salée sur mes joues. « C’est quoi, ça ? » La poitrine compressée sous les sanglots. « Hein, c’est QUOI ? J’ai fait QUOI ?! »
« Rien.
»

Un coup de feu.
La douleur.
Rien.

Je ne sais pas.
Je crois qu’il pleut. Mais je n’en suis pas sûr.
Oh. Je ne sens pas grand chose.
Je ne sens plus grand chose.

Il pleut.
Silence ment. Silence meurt.

Je pense.
Au loin, des voix. Au loin, du blanc.
Délicieuse froidure d’une rigidité à venir.
Sirènes, bras, jambes, rouge, sang.
Action.


Je me réveille lentement. Hôpital. Pulsation mortifère, douleur. Aveuglantes lames, sous mes paupières.
« Monsieur Kei… Monsieur Kei !
- Je…
- Monsieur Kei ! Vous allez faire de la prison… »

Part V : Constat.

Je n’ai pas une chance.
Je n’ai plus confiance.
Jamais.

Vous voulez comprendre ? Vous voudriez comprendre ?
Moi, lui, eux.

Taiji. Taiji nous a trahi. S’est servi de nous. Et ça fait mal. Cela saigne. Cela blesse. Taiji avait toujours été un gars ambitieux. Il visait plus haut. Plus haut que nous. Cette maison ? Ce massacre ? C’était la demeure du chef de notre propre clan. Ou plus exactement, cet endroit tenu secret où il logeait ses enfants, sœurs, et petits-enfants.
Lui, et les autres, nous les avons tous tués.
A cause de Taiji.

Il voulait la place du boss.
Il l’a eue.

Personne ne connaît la vérité. Personne à part moi. Parce qu’il a tué Hochi. Mon Hochi.
Je…

Je ne peux plus.


Part VI : At last.

Le reste ira plus vite. Car la vie est en prison est un immense vide. Une chose énorme et froide, qui vous aspire, mange, détruit, pour créer du rien.
J’avais vingt-six ans. Ayant échappé de peu à la peine de mort, j’ai été condamné à la prison à perpétuité. Dans un pénitencier japonais de haute sécurité.

Et puis Sadismus Jail a ouvert. Avec d’autres, j’y ai été transféré. A titre expérimental. J’arrivais là comme un fleur, pensant déjà tout connaître des ficelles carcérales.
Mais non.

Sadismus est une folie. Inventée, et tenue, par des esprits profondément malades.
Personne ne s’en tire. Personne n’évite les coups.
Dès la première semaine, j’ai été repéré. Par deux gardiens. Qui se sont mis à me suivre, à me harceler. Et ont finit par abuser de moi.

Un événement parmi d’autres. Le lot de n’importe quel prisonnier de Sad.
J’ai fini par apprendre à me protéger, dans ce nouvel environnement. Cela a pris du temps. Mais j’ai fini par monter la Speeder Sugar, ma propre organisation. La Spug.
Je ne dirais pas que cela me protège des horreurs de Sad.
Simplement que je peux me venger.

Plusieurs années après, un de mes deux tortionnaires fut retrouvé mort. La gorge ouverte dans sa douche.
Chut.

L’incendie de Sad ? L’évasion ?
Je n’ai pas suivi. C’était de la folie. Moi, je n’ai plus rien à perdre. Rien ne m’attend au dehors, sinon la haine de ceux de mon ancien clan.
Sauf. Sauf peut-être une personne. J’ai appris, six ans après mon emprisonnement, que la fiancé d’Hochi avait fait un bébé toute seule. Une petite fille. L’argent que je me fais ici, par le réseau de traffic de la Spug, je le lui envoie. Et quelquefois, elle vient me voir.

J’ai perdu deux ans de plus dans un autre pénitencier. Une sorte de repos. Retour à l’humanité. Lorsque la nouvelle, celle de la réouverture de Sad, m’est parvenue, je n’ai rien ressenti. Pas de peur. Pas d’angoisse. Seulement de la lassitude.
Parce que nous savons tous que Sad, ce n’est pas ces murs, autour de nous, ces chaînes, ces violences.
Sad est en nous, et finalement, nous rattrape toujours.

Apparence physique :
Oh, merde. C’est pas un peu le genre de truc que vous pouvez faire vous-mêmes, mes belettes ? Je veux dire, vous avez des photos, mon dossier médical, et même ma gueule en live.
Franchement.

Bon. J’la refais rien que pour vous.

Allez, allure générale. Ce qui est clair, c’est que je ne suis pas ce genre de gars épais et velu, cou de taureau et musclé jusqu’au scalp. Mais je ne suis pas non plus une brindille. Bien au contraire.
Disons que je n’ai pas eu un travail d’ouvrier. Et que ça se voit. J’ai de jolies mains toutes blanches –les années de prison ne favorisent pas le bronzage- un minois plutôt sympa. Je pense. Parce que vous voyez, pour un mec « asiat’ », comme dit l’autre, je suis plutôt grand. Un héritage de mon gentil papa, j’imagine. Je mesure un mètre quatre-vingt six, ce qui n’est pas mal du tout, quand je pense au mètre cinquante de ma maman. J’imagine que vous voulez aussi connaître mon poids. Soixante-dix kilos et des brouettes.
Vous avez dû saisir, mais je suis un peu fil de fer, dans mon genre. De grandes jambes et de grands bras, tout le merdier. Mais dans l’ensemble, je reste bien proportionné. J’ai toujours eu une hygiène de vie assez stricte. Mon taf était quand même sportif, hein. Et même après, en taule, faire du sport, c’est une bonne idée. Pour ne pas trop cogiter. Et draguer. Résultat des courses, j’ai un corps assez nerveux. Un torse plutôt long, mais avec ce qu’il faut de muscles pour faire rougir les filles. Non mais.
En parlant de cette partie. Je devrais peut-être préciser que je suis un grand vilain tatoué. Dans le plus pur style yakusa, évidemment. Forcé. Tout le monde y passe, à la méthode traditionnelle, cela va de soi. Ce que ça représente ? Ah, ça, c’est toute une histoire, et il faut que je parle de mes deux anciens « potes » pour que vous compreniez l’histoire. Nos tatouages, on les avait fait ensemble. On s’était fait un petit trip à nous trois. Taiji s’était fait faire un dragon, dans le genre majestueux, impérial. Hochi avait une très belle femme, digne et pâle, vêtue d’un kimono traditionnel.
Disons que j’ai fait un mix des deux.
Le mien représente une jeune donzelle complètement à poil, chevauchant en riant, cheveux détachés, un sinueux dragon. Chacun son style. Moi, j’étais le bouffon du lot. C’était parfait pour moi. Ce tatouage est sur mon torse, sur fond de fleurs variées. Il descend jusqu’à mes coudes, et ne va pas plus loin que mon aine. La queue du dragon continue dans mon dos et fait le tour de ma taille.
Je ne vous dis pas comment j’ai douillé pour le faire. C’est le jeu.

Bref. Vous voulez peut-être que je passe à ma gueule.
Bon. Je n’ai plus vingt ans, et cela se voit. Mais j’ai la chance de faire plutôt jeune. Dans le sens où je ne suis absolument pas empâté.
Ce qui ne m’empêche pas d’avoir quelques rides. Un petit trait permanent au coin des lèvres –en plus de mon inconditionnelle fossette- des pattes d’oies au coin des yeux quand je souris. Mais cela ne me gêne pas. Les autres sont conscients que j’ai de la bouteille, tant mieux.
Je ne suis pas un jeune niais qu’on encule dans un coin, et cela se sait.

Je dirais que dans l’ensemble, j’ai un tête à susciter la confiance, chez les autres. J’ai des traits légèrement gamins, malgré mon âge. Un visage un peu rond, un sourire pétillant –ma fossette joue là-dedans, of course. J’aime charmer les gens en les embobinant avec ma gueule d’angelot. Même s’ils s’en mordent les doigts, par la suite.
Signe particulier ? J’ai un petit grain de beauté, au dessus de la lèvre supérieure. Ma mère avait le même. Bref. J’ai un petit nez, quoique très légèrement écrasé. On me l’a cassé deux fois.
En résumé, j’ai une mignonne petite gueule. Lorsque l’on ne s’arrête pas sur mes yeux. J’ai un regard froid. Un regard d’homme d’affaire. Je passe en un clin d’œil du rire à la menace. Et mes yeux très noirs font passer immédiatement le message. Je m’en donne l’air, mais je ne suis pas un rigolo. Accessoirement, ils sont très fortement bridés –mais ça, on pouvait s’en douter.
Si je me teignais les cheveux dans ma jeunesse –excentricité de gangster- ils ont repassé depuis bien longtemps au noir. Epais et très raides, ils effleurent à peine mes épaules. Ils sont coupés un peu anarchiquement, mais c’est aussi le lot de la prison. Je préfère cela à la tête rasée. J’ai constamment des mèches qui se rabattent sur ma gueule. C’est un peu lourd, mais cela a l’avantage de cacher un petite cicatrice que j’ai sur la tempe.

Ah, en parlant de ça. Les cicatrices.
Bon. Vu mon ancien taf, vous devez vous en douter, mais j’en ai pas mal. Maladresses, surprises, incidents… ou trahisons. Il y a donc cette petite chose sur mon visage, rien de grave. Un poing américain qui a emporté un peu de chair.
J’ai sur la cuisse droite une longue ligne blanche. Je m’étais cassé la jambe en sautant par une fenêtre. Moment douloureux. Pareil pour l’auriculaire et l’annulaire de ma main gauche. Un coup de poing très mal placé. Cassés. J’en ai aussi une sur la fesse droite, mais ça, j’ai pas envie de vous en parler. C’était glauque.
Sur ma gorge, il y en a une très fine, horizontale. Un des gardiens qui me harcelaient m’avait fait ça au… « moment critique ». Pour me persuader.
Il y a une vilaine marque de brûlure sur mon épaule gauche, qui, malheureusement, brouille un peu mon tatouage. L’incendie de Sad. Ma poisse et moi nous étions pris sur la tronche un morceau de toiture en feu. Je ne me plains pas, c’aurait pu être bien plus grave.
Ah, oui, la dernière. Elle, je suis bien content de pas la voir tous les jours. Elle est dans mon dos. Une balle. Celle de Taiji, ouais, celle qu’est passée tout prêt de mon cœur. Enculé.
Voilà. C’est à peu près tout.

Je rajouterais –il faut prévenir, non, par rapport à l’infirmerie ?- je suis asthmatique (et ouais, hypoglycémique ET asthmatique, cela en fait, des mots compliqués). Je l’ai toujours été, mais cela ne s’est vraiment aggravé qu’en prison. Le confinement, l’air vicié, des conneries dans le genre. J’ai donc constamment une inhalateur sur moi. Ventoline.

Caractère :
Facile. Je pourrais me résumer en une idée.
Je me donne souvent l’air d’un idiot, alors que je suis loin, très loin d’en être un. Appelez ça de la manipulation, de la dissimulation, tout ce que vous voulez.
Car c’est exactement ça.
Bref. D’aspect, comme ça, je suis un mec tout à fait... nonchalant. Je souris, je ballade mes grandes jambes le nez en l’air, je fais des blagues de cul. Je joue tantôt au naïf, tantôt au chieur de service. Je suis très doué pour ça.
Parce que voyez-vous, de cette façon, rien ne peut m’atteindre. Je semble ne rien prendre au sérieux. Donc je ne m’énerve jamais. Jamais non plus je ne perd le contrôle. La colère ? L’affection ? Non.
Je suis un homme d’affaires. Rien ne m’intéresse plus que de faire du profit. Par tous les moyens, à toutes les sauces. Trafics, prostitution, menaces. Vous voyez. Je suis en vérité… un homme extrêmement froid, calculateur. Sans en donner l’air, rien ne m’échappe. Je suis la Spug, et tout ce que je fais, respire, ou tue, c’est pour mon organisation.

Je suis un connard amoral qui vend de tout, et surtout les autres.

Mais attention. Je suis parfaitement sain d’esprit. Vous savez, parmi les mecs qui ont du sang sur les mains, y’a deux camps. Les putains de déglingués, et les gens comme moi. Des commerçants. Je ne suis pas sadique, et je ne recherche pas non plus la douleur. Je n’ai pas de déviance sexuelle particulière. Je n’entends pas de voix, dans ma tête, la nuit.

Je suis en vérité un homme très cartésien. Très ordonné dans ma tête. Méticuleux, discret, et prudent, ce qui a fait le bonheur de mon organisation. J’ai un assez bon pouvoir de persuasion. Je suis charismatique, auprès des miens. Ce qui me permet d’obtenir ce que je veux de mes subordonnés, sans violence inutile.

Ni le meurtre ni les tortures, mentales, ou physiques, ne me rebutent. La différence est, que je ne fais pas ce genre de chose pour mon plaisir. Mais pour mes affaires. Je ne suis pas le genre à tenter d’agresser un autre prisonnier. Dans le genre, je suis plutôt calme.
Je suis un mec stable.

C’est pour ces qualités de nerf que je suis respecté au sein de mon organisation. Qui plus est, mon expérience dans le domaine carcéral, et plus particulièrement à Sad, incitent mes affidés à m’offrir leur plus totale confiance.
Pour ce qui est de mes filles, je les traite très bien. Ainsi que les femmes en général. C’est peut-être le bon côté de mon léger machisme. J’aime les filles, et je cours facilement les jupons, mais il ne me viendrait jamais à l’esprit d’abuser d’une femme.

J’aime bien tenter de m’approprier les petits nouveaux. Les faire entrer dans mon réseau, pour qu’ils n’aillent pas voir ailleurs. Je n’hésite pas à leur parler moi-même, dès le premier jour, le plus souvent pour leur proposer un petit job de prostitution, contre ma protection.
Mais si je suis très insistant, je ne force jamais personne.

Bref. Je suis une personnalité un peu fantasque de Sad. Mais je reste quelqu’un de dangereux. Mieux vaut ne pas me contredire, ou toucher à mes filles. Je suis extrêmement rancunier, et je me souviens de tout.

Ancien emploi/occupation : Well, j’étais Yakuza, ma chérie [en français dans le texte]. Je faisais plein de choses drôles. Mais lis la suite, tu seras fixé. En résumé, j’étais un adorable petit trafiquant, doublé d’un si charmant proxénète…

Orientation sexuelle : Je suis hétéro.
Moi je dis, vive la mixité de Sad.

Accusations portées sur votre personnage : Bien. Techniquement, j’ai été choppé pour le massacre de la famille de mon chef de clan. Femmes, enfants. Un vrai bordel. Dans les faits, tout mon joli petit passé a joué dans ma condamnation.
J’ai trempé dans divers trafics. Armes (provenance de qualité, Portugal, States), drogue (le sucre des glandus. Vous connaissez le crédo des Yakuzas ? On a des règles. Parmi ces règles, l’interdiction de se droguer. Véridique. On bouffe pas notre propre merde, parce qu’on sait que c’en est. J’ai toujours adoré ce marché. Simplement parce que c’est la plus grande enculade du siècle, pour mes pauvres cons de clients. Ils nous filent du pèze, même s’ils le savent pas. Ils en veulent un peu plus, on vend un peu plus cher. Ils paient pas, on les émascule. Il paient, on les suce jusqu’à la mort. Franchement, j’adore.), et chair. D’ailleurs, c’était un peu ma spécialité, la part « prostitution » de nos affaires. Recruter, gérer, protéger. Surveiller. Je fais ça très bien, et je touche jamais à mes filles. Question de principe.

Ce qui est mignon, c’est que dans une prison, en particulier une prison telle que Sad, on a besoin de gars comme moi. Je me qualifierai, sobrement, de « commercial ». Car c’est ce que je suis. Moi et ma bande, on touche à tout. Je peux tout trouver, n’importe où, n’importe quand. De la photo de cul au sucre à neurones, en passant par le gigolo ou la petite culotte rose.

J’ai aussi établi un réseau de prostitution. Au sein même de la prison. Certains le font en indépendants, mais franchement, avec moi et la Spug, c’est plus sûr. Nous offrons à nos employées –et employés- une protection très sûre. Bossez pour la Spug, et tout de suite, vous vivrez mieux. Un peu. Disons que vous aurez moins peur de dormir sur le ventre, une nuit sans lune. Vous devez vous faire des taulards, certes, et nous reversez un petit pourcentage, okay, mais vous êtes sous notre protection. Normalement, personne n’osera vous toucher. J’ai su faire passer le message en coupant quelques paires de couilles, par le passé.
Mais attention. Je suis très regardant, sur la marchandise. Même si j’en ai l’air, j’suis pas dieu, donc les places sont limitées. Je ne peux pas faire bosser tout le monde, alors je fais bosser les mieux gaulés, et les plus malins pour ce qui est de traire les économies de mes chers clients.
Tentés ?

Well. Je sais que la Spug n’est pas le seul gang établi sur Sad. Mais nous existons depuis pas mal de temps. Dans la discrétion, et l’efficacité. Je préfère éviter les conflits avec les autres groupes. Tant qu’ils n’empiètent pas sur mon commerce. Dans cette apparente tranquillité, je fais une exception pour les skinheads d'extrême droite et les pronazis. Ces types me cassent les couilles, rien que par le présence de blondasse fascho. Et c’est réciproque. Autant vous dire qu’entre ces pseudos ariens de mes deux et ma belle bande de japs, c’est pas l’amour fou. Y’a des membres qui volent, et des doigts dans les poubelles.
Au passage, je vois un autre joli groupe qui commence à monter. C’est pas bien vieux, mais ça ajoute une belle touche de féminité, dans l’histoire. Je ne sais pas si cette jolie grenouille de Clairval a cherché à se faire remarquer, mais son organisation de pretty girls, moi, franchement, ça ma plait bien. Malheureusement, je n’ai pour le moment jamais eu affaire à elles. Mais j’apprécie la mentalité. J’espère juste que ses activités n’iront pas croiser les miennes. Je deviendrai vite plus… coercitif.
Et puis j’aime bien les blondes. Ce serait dommage.

Armes : Le jour de mon arrestation ? Ah. Il faut dire que.. je n’avais pas fait dans la finesse. Pas vraiment. Un MP5A3, un petit Colt. Des trucs automatiques. Un couteau à cran d’arrêt. Deux grenades.
C’est tout.

Peut-être que je ne me souviens pas de tout.
Quinze ans, c’est long.

______________________
Comment avez-vous connu le forum ?
J'étais Tobias Viatscheslav, sur la version première du forum. Et en parallèle, Sebastian Owlson et Anastasiah Von Stern.


Dernière édition par Katsuhiko Kei le Ven 19 Fév - 5:14, édité 1 fois
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Cookie, le sucré chef de la Spug Vide
MessageSujet: Re: Cookie, le sucré chef de la Spug Cookie, le sucré chef de la Spug EmptyDim 14 Fév - 11:15

Ualaaaa !
Juste pour prévenir que je suis pas morte, et même que j'ai fini ma fiche Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven
Mais comme dit dans le titre, j'aimerais attendre, par un accord entre elle et moi, que Mercedes soit validée, pour l'être moi-même. [question de cellule] Embarassed

Merci I love you
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Sean Weiss
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MessageSujet: Re: Cookie, le sucré chef de la Spug Cookie, le sucré chef de la Spug EmptyDim 14 Fév - 13:32

Tu upperas à nouveau quand tu voudras que je valide ta fiche Razz
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MessageSujet: Re: Cookie, le sucré chef de la Spug Cookie, le sucré chef de la Spug EmptyJeu 18 Fév - 15:01

Youhooooouhou, Mercy a terminé sa fiche Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven
Nous sommes donc prêtes à l'emploi, reste plus qu'à retirer le cellophane autour.

edit : ah, oups, encore le soucis de cellule Arrow Herm. Nous pouvons attendre qu'un autre membre valide sa fiche ^^ sauf si ça ne vous ennuie pas de nous bazarder direct dans la cellule suivante.

edit 2 : Syssou est décidement plus douée que moi en choupitude de conviction XD
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Maybeth Greene
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MessageSujet: Re: Cookie, le sucré chef de la Spug Cookie, le sucré chef de la Spug EmptyJeu 18 Fév - 23:01

Rah lala .... si je fais ça pour vous c'est parce que vous êtes des anciens .... Mais n'en parlez pas. J'veux pas que ça s'ébruite que j'ai des chouchous !

Validé Smile
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MessageSujet: Re: Cookie, le sucré chef de la Spug Cookie, le sucré chef de la Spug EmptyVen 19 Fév - 5:16

Pas d'inquiétudes Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven
Je te remercie, c'est sympa de ta part. ^^ nos deux gadjos vont pouvoir mettre l'ambiance dans leur cellule, s'ils ne s'entredéchirent pas avant.
Tu as droit à toute la reconnaissance de la SPUG ainsi qu'à un gros bécot de Cookie, mwaahahahahha ! C'est une chose précieuse. Le monde est beau.
Arrow

Je me demande si Emy va tenter de manger Cookie s'il lui dit qu'il s'apelle Cookie. C'est pas vraiment une sucrerie ? Nop nop nop.
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MessageSujet: Re: Cookie, le sucré chef de la Spug Cookie, le sucré chef de la Spug EmptyVen 19 Fév - 6:51

Un bécot de Cookie ? Bwaaah. A ta place moi Maybelle je me tirerai en courant, vu où ça a traîné, qui sait quelles maladies tu risques de choper What a Face
By the way... "- savoir quelle est la couleur du slip de Mercy"
Tu me cherches face-de-citron ?
Ca va chier Arrow

(<333333333)
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MessageSujet: Re: Cookie, le sucré chef de la Spug Cookie, le sucré chef de la Spug EmptyVen 19 Fév - 7:11

*regarde le vava de Cookie*

C'est clair qu'il a une tronche de type qui a bouffé du citron ...
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MessageSujet: Re: Cookie, le sucré chef de la Spug Cookie, le sucré chef de la Spug EmptyVen 19 Fév - 7:32

Quelle maladie ? Quelle maladie ? Mais la maladie d'amûûûûûûûûûr, of course.
Non mais... oh, ça suffit, avec les citrons oO ça me suit ! partout ! ouhouhouh !

Tss. je m'en vais chercher des personnes plus aptes à apprécier mes bécots. Blondes et bien pourvues, de préférence.
Suspect
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MessageSujet: Re: Cookie, le sucré chef de la Spug Cookie, le sucré chef de la Spug Empty

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