■ Nom : Greene
■ Prénom : Jefferson
■ Matricule : 645987
■ Âge : 35 ans
■ Sexe : Homme
■ Date de naissance : 13 avril 1974
■ Origine : Américaine.

■ Histoire :

Mon histoire, hein? Aurais-tu, par le plus grand des hasards, une cigarette dans ta poche? Non, dommage. Je n’ai pas fumé depuis la mort de mon père… et cela remonte à plus de trois ans, j’imagine.

Que pourrais-je bien te dire que tu ne sais déjà? Je suis plus âgé de Maybeth de huit ans, environ. Durant notre enfance, nous étions plutôt proches, très proches, et puis un jour, je l’ai prise. Elle devait avoir huit ans. Elle s’est débattue. Elle a eu mal. Mais au matin, elle m’aimait encore… jusqu’à ce que je répète mes petits jeux. Plus elle se débattait, plus je devenais violent. Plus elle s’épanouissait et devenait magnifique, plus je la martyrisais et la possédait.

Enfant, j’ai suivi des cours de piano. J’en joue depuis si longtemps… Pianoter, composer, produire une douce mélodie me manque tant… Et je lisais beaucoup. J’écrivais aussi. C’est pourquoi, dans mes études, je me suis dirigé vers la littérature et la musique. J’étais un enseignant à l’université dans ces deux domaines et parfois, je faisais quelques concerts de piano. Ma carrière allait de bon train jusqu’à ce que le meurtre de mon père survienne.

Je m’en allais le rejoindre, pour un petit souper. Une fois arrivé à la maison, j’ai découvert son cadavre mutilé dans le salon.

J’ai été accusé pour un crime que je n’avais pas commis et envoyé à Sadismus parce qu’on estimait que j’étais… trop dangereux. Ma vie est détruite pour une chose que je n’ai jamais faite. Et la vie à Sadismus était loin d’être… merveilleuse. Évidemment, je me tenais loin des emmerdes et des individus au tempérament violent, j’entendais la rumeur de certaines histoires dégoûtantes qui se déroulaient entre ces murs de pierre. Mais il y avait un bon côté à cette captivité : Maybeth… que j’ai perdue lors de l’incendie.

Me revoilà à Sadismus. Je vois d’anciens visages, des nouveaux visages. Je sens une nouvelle ambiance, bien plus froide et cruelle, qui me fait frissonner.

■ Apparence physique :

Tu vois, je suis bel homme : grand, musclé. Mes attributs physiques avantageux correspondent, pour la plupart, aux critères de beauté masculine avec pour seules exceptions mes cheveux bruns et mes yeux noisette. On dit que les hommes aux cheveux blonds et aux yeux plus sont beaucoup prisés. Néanmoins, tu dois reconnaître que mon visage est particulièrement intéressant : mes traits sont lisses – pour mieux me permettre de dissimuler mes émotions -, mes yeux plus larges que grands sont cernés de cils sombres, mes pommettes sont saillantes et hautes, mes joues creuses, ma bouche est charmante et, il faut l’avouer, plutôt irrésistible lorsqu’il me plait de sourire. Auparavant, mes cheveux bruns étaient courts et, généralement, bien coiffés. Cependant, depuis mon emprisonnement, ils poussent et s’emmêlent facilement. J’aimerais bien dire que je porte de vêtements luxueux, mais je n’ai que le costume horrible de la prison.
Que me demandes-tu là? Si j’ai des signes distinctifs sur le corps? Permets-moi d’exhiber ma cicatrice faite par une balle. Oui, tu as bien saisi. Une balle. Ma très chère sœur, en sale petite idiote qu’elle est, s’est crue en danger de mort en ma compagnie et m’a tiré dessus. Je dois dire que ce fut un choc de constater à quelque point elle était… Bah, peu importe, cela ne devrait pas t’intéresser outre mesure.

■ Caractère :

Je hais les gens. Je hais l’homme, je hais la femme, je hais l’enfant, je hais mon père, je hais ma mère, je hais ma sœur. Je hais tout ce qui respire, tout ce qui vit, tout ce qui meurt. J’ai toujours méprisé l’être humain, l’animal, le végétal. J’ignore si je m’aime, mais je m’apprécie et me tolère mieux. Je ne pourrais pas expliquer cette haine envers l’humanité, envers la vie elle-même, il n’y a rien qui a déclenché ce processus. Je suis frustré, peut-être. Tout me semble ennuyeux et terne, je trouve que l’existence est inutile, que la vie sur terre est l’équivalent de l’éternité en Enfer. Tu fronces les sourcils. Pourquoi? Tu trouves mes paroles sont exagérées, n’est-ce pas? Eh bien non, elles ne le sont pas. Je ne crois pas être le genre d’homme blasé et désillusionné. Je suis le genre d’homme répugné par tout ce qui m’entoure.
D’apparence, je parais réservé et courtois, cultivé et aimable, mais ce n’est qu’une façade au fond. Je suis un homme autoritaire et possessif. Ma sœur m’a déjà traité de fou, d’obsessif, de maniaque, de tout ce que tu veux, mais ma sœur est folle elle-même, alors…
Ma sœur… Tu aimerais que je te glisse un mot ou deux, non? Ta façon de pencher la tête vers moi, avec l’intention de ne perdre aucun mot, ta façon d’être suspendu à mes lèvres, ta façon de me dévorer du regard témoignent de ta curiosité malsaine. Je dirai seulement que ma sœur est une garce qu’il me fallait… corriger, posséder, humilier, anéantir. C’était un besoin vital. J’aimais la tourmenter, la traumatiser, la détruire à petit feu, la baiser, graver mes initiales sur sa chair translucide. Dommage qu’avec l’incendie de Sadismus, je l’ai perdue de vue. Vraiment dommage.


■ Ancien emploi/occupation : Professeur de littérature et de piano.
■ Orientation sexuelle : Hétérosexuel.

■ Accusations portées à votre encontre : Le meurtre de mon père.
■ Armes : Je suppose que mon corps et mon esprit peuvent être considérés comme une arme.