Sadismus Jail
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Hélia Knudsen

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Hélia Knudsen
280072
Hélia Knudsen

Messages : 19
Date d'inscription : 10/08/2010
Age : 30
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Votre personnage
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Hélia Knudsen Vide
MessageSujet: Hélia Knudsen Hélia Knudsen EmptyMar 10 Aoû - 11:56

Nom : KNUDSEN
Prénom : Hélia-Eva, mais je préfère que l’on m’appelle Hélia.
Matricule : : Un matricule…? Moi qui pensais ne plus jamais être enfermée, je m’y vois contrainte ; 280072.
Âge : je dois avoir 26 ans...
Sexe : Féminin.
Date de naissance : Je suis née le 28 Janvier 1984 à Copenhague.
Origine : Un père Danois, une mère Française. Je me suis toujours sentie plus Danoise que Française… Allez savoir pourquoi..

Histoire :
Mon passé… ? Le chaos, le champ de bataille, le no man’s land, un cimetière, un champ en jachère, que de surnoms pour le définir… Que de surnoms pour s’en souvenir…

Tout a commencé un matin d’hiver, un de ces matins froids et secs de Janvier. Il était 7h27 à Copenhague, nous étions le 28, je poussai mon premier cri. J’étais maintenant le deuxième enfant d’Halvor KNUDSEN et d’Eliane DES COURS. Un enfant de la prestigieuse famille KNUDSEN.
Un père fou de joie, une mère qui réalise. Elle réalise qu’elle vient de mettre au monde une fille, son pire cauchemar enfin devenu réel. Oui, ce que ma mère redoutait de puis longtemps, c’était les femmes. Je ne sais à ce jour, toujours pas pourquoi, mais je suppose que c’est à cause d’un traumatisme d’enfance, En effet, nous n’avons jamais eu de nourrice, ni homme, ni femme. Elle a sûrement dû être perturbée plus jeune, par une nourrice peu saine d’esprit…

Dès lors, le lien maternel se brisa, éclata en mille morceaux. J’étais la fille de mon père, et que n’avais pas de mère pour s’occuper de moi. Elle ne choyait que son fils bien aimé. Steen KNUDSEN, d’un an et demi mon aîné.

-« Maman ?
- …
- Maman ?
- Je t’ai déjà dit de ne pas m’appeler « Maman » ».

Des contacts froids –quand il y en avait-, pas de reconnaissance. Pas de sentiments. Pas de chaleur.

Je courrais me réfugier dans les bras de mon père, de grands bras protecteurs. Un refuge dans lequel je me tapissais, un nid douillet où je pouvais me reposer…
Et ce pauvre Halvor supporta encore un peu cette infamie, cette disgrâce qui m’était faite. Leur couple commença légèrement à battre de l’aile, et ma mère voyait quelqu’un. Mais pendant ce temps rien ne changeait, je continuais à être battue, rouée de coups, attachée ou encore enfermée dans le noir ( je suis dorénavant claustrophobe ). Je demeurais sous le joug de cette femme qui sombrait peu à peu dans la folie… Mon frère, un peu plus âgé, commençait à contester lui aussi ce traitement insensé.

Le 25 Février 1994, ma mère-postiche, en plein délire, se saisit d’un couteau de cuisine et s’avança vers moi… Terrorisée, je fixai la lame rutilante. Elle se balançait, se balançait. Je n’eus même pas la force de crier lorsque le couteau fendit l’air.
Un liquide chaud et visqueux en quantité dégoulinant sur mon visage, et sur ma jolie robe bleue…
Du sang.
Non pas le mien mais celui de mon cher géniteur…
L’étau qui me comprimait depuis trop longtemps déjà se desserra. Je poussai un hurlement animal et courrai me jeter sur mon père. A l’étage supérieur, quelqu’un tambourinait une porte de ses poings. Steen avait été enfermé. Moi, je n’avais que mes yeux pour pleurer, mes petits bras pour étreindre ce corps sanglant, et mes lèvres, mes lèvres pour couvrir ces joues de baisers. Il n’était pas mort, il me souriait. Ma mère était assise à terre, complètement perdue. Puis, des voisins, alertés par le bruit, frappèrent à la porte. Ma mère eut un éclair de conscience. Elle m’empoigna par le bras et me tira.

-« On se retrouvera Hélia… Je te le jure. » Avait-il prononcé en danois.

La porte de mon « cachot » s’ouvrit en grinçant, et on m’y enferma.
Noir…
Combien de temps étais-je restée là ?
Tout ce dont je me souviens c’est que lorsque j’ai revu la lumière du jour, tout était redevenu comme avant… Enfin, sans mon père… Mais au plus profond de mon âme, quelque chose venait de se briser. Un premier cadenas en quelque sorte.


Ma mère s’est ensuite rapidement remariée avec son amant. Filip MELNIKOV. Un homme bourru et violent. Finie mon enfance dorée… Deux névrosés qui s’occupaient de Steen et moi, d’une manière… Brutale.
Nos liens n’ont fait que se renforcer… Ensemble, nous avons enduré tous les coups, toutes les blessures –visibles ou non-. Dans notre malheur, nous avons aussi connu de belles choses, tout de même…
Comme cette soirée de 2000. J’avais alors 16 ans à l’époque et mon frère 17 ans et demi. Nous avions été –comme à l’accoutumée- enfermés dans le « cachot »…

-« Il faut que l’on s’échappe Steen…
-Cela fait 6 ans que l’on se le dit Hélia. »

La pièce était plongée dans l’obscurité, mais je distinguai nettement les traits fins de mon frère… Il était assis et regardait droit devant lui, fixant le mur opposé. Le mur que j’avais si souvent griffé jusqu’au sang…

-« Je t’aime Hélia… Susurra-t-il.
-Mais moi aussi… Tu es mon frère après tout… Nous devons nous entraider… »

Je posai une de mes mains contre son bras, je le sentis se contracter.

-« Non. Je t’aime bien plus que cela…
-Bien plus que quoi ?
-Tu es… Beaucoup plus qu’une sœur pour moi Hélia… »

Mes yeux s’écarquillèrent. Il se pencha doucement vers moi et m’embrassa tendrement.

-« C’est mal ce que nous faisons, tu le sais… ? Murmurai-je contre ses lèvres.
-Peu importe… »

Il posa sa tête sur mon épaule et resta ainsi jusqu’à ce qu’il s’endorme…

Deux ans plus tard, le compagnon de notre mère nous surprit –une malchance-. Il se mit dans une colère noire –avouez qu’il y a de quoi…- et frappa mon frère de toutes ses forces.

-« Ecœurant ! Vous êtes dégueulasses ! »

Et notre mère apprit aussitôt la nouvelle lorsqu’elle rejoignit son complice. Mon frère était toujours cloué au sol et rossé. A la vue de mon frère, deux images se superposèrent dans mon esprit. Celle de mon père ensanglanté, et celle de mon frère, qui ne tarderait pas à l’être à son tour. Je me mis à nouveau à hurler comme une possédée. Ma mère-postiche me gratifia d’un regard noir. Je vis la frêle main de mon frère se lever avec courage et ses longs doigts fins vinrent me caresser la joue, y laissant une trace de sang. Malgré le filet rouge qui courrait sur ses lèvres, je distinguai son sourire confiant. Une nouvelle fois ma mère m’agrippa par le bras. J’eus le temps de déposer un baiser contre sa main, puis disparus dans la « geôle ».
A nouveau une période de vide. Puis tout recommença..

Le second cadenas venait se briser…

Le troisième et dernier suivit, 6 mois plus tard.

Ils devaient payer.
Rembourser ces 2 énormes dettes envers moi…
En moi la « bête » s’est éveillée…
Elle a tout détruit sur son passage…
Je les ai massacrés…

Et, l’hôpital psychiatrique m’ouvrit ses portes… Je venais d’avoir 19 ans.

Mon corps était secoué de spasmes bestiaux, mon sommeil troublé par des cauchemars, mes cris gutturaux résonnaient dans les longs couloirs et se mêlaient aux autres plaintes des patients. J’avais aussi des flash-back étonnamment réels.
J’ai tout supporté… Jusqu’à un certain point, puis, je me suis enfuie. J’avais 22 ans, j’étais restée 4 ans là-bas.
Mentalement, je demeurais dangereuse, je n’étais absolument pas guérie, loin de là !

Puis j’ai cherché des cachettes…
Et sur ma route, j’ai croisé bien des gens dont je n’ai pas retenu le nom. Sauf un. Samson GIBBS. Son nom est gravé en lettres de sang dans ma mémoire. Il était de dos quand je l’ai abordé.

-« Excusez-moi monsieur… ? »

Il pivota et me fit face. Le sosie parfait de Filip MELNIKOV. Je remarquai la similitude entre les deux hommes avec stupeur. Je repris mon souffle.

-« Est-ce que vous savez où je pourrais trouver un hôtel s’il-vous-plaît ? »
-« Eh ! Mais j’peux vous héberger gratos pour la nuit ma jolie ! » Lança-t-il avec un enthousiasme non dissimulé.

Une idée me vint à l’esprit.

-« Oh, c’est bien aimable. » Répondis-je en le gratifiant de mon plus beau sourire.

Si nous avions tous deux une idée derrière la tête, il n’y a que moi qui suis passée à l’action. Il n’a rien vu venir !
Ses yeux trahissaient la terreur lorsqu’il comprit ce qui lui arrivait. Son corps tressautait sous l’effet de la douleur. La vague rouge qui emportait tout sur son passage. La vie qui quittait son corps. Le sourire sur mes lèvres teintées de sang.

Mais malheureusement, il y a peu, j’ai été arrêtée par la police.

-« Non, ne me renvoyez pas à l’hôpital… Par pitié !
-Oh, mais ne vous en faites pas, on vous a trouvé un coin super !
-Ouais, un coin à l’ombre remplit de gens dément dans votre genre ! »

J’étais alors loin de me douter que j’allais m’enfoncer encore plus profondément dans les ténèbres…


Apparence physique : Je suis grande ( 1 mètre 75 ) et rachitique –je ne pèse que 55 kilos-.Ma peau est très pâle et diaphane. Je n’expose que très peu ma peau au soleil. Mes yeux, sont très grands et verts olive. Malheureusement, après avoir été enfermée si longtemps, je supporte peu la lumière, qui m’aveugle. J’aime beaucoup mais yeux, même si je tiens leur couleur de ma mère… Je les aime beaucoup car c’est la première chose que l’on voir chez moi. Et mes yeux sont trompeurs... Surplombant mes yeux, deux sourcils, le droit étant naturellement plus bas que le gauche. Mon nez, quand à lui, est droit et fin. Les ailes en sont étroites. Mon visage est fin, ovale, et ses traits sont délicats. Mon frère me disait que je ressemblais à une poupée… Il n’avait pas tord. Je parais plus jeune que mon âge… Enfin, ce n’est qu’une mauvaise chose ! Mon visage se termine par une petite bouche aux lèvres pleines et délicatement rosées. Mes cheveux sont mi-longs et épais. Ils sont aussi raides que ceux de mon père, et aussi bruns que ceux de ma mère. Enfin, ils sont plutôt châtains en été et bruns en hiver. Je m’habille de façon assez élégante, je porte souvent des chemises, des jeans fins. J’essaye de passer inaperçu…

Caractère : : Depuis que je ne peux plus compter que sur moi, je suis devenue solitaire. Je n’ai pas besoin des autres pour vivre. Je suis réservée et farouche Je suis quelqu’un de très stressé à cause de mon trouble de stress post-traumatique. J’ai très souvent des attaques de panique et des crises de colère. Je suis toujours hyper vigilante et je peux avoir des réactions effrayées. Je ne suis plus la même depuis que je suis rentrée à l’hôpital psychiatrique… Chaque nuit je revis mon cauchemar, et même le jour j’ai des hallucinations et des flash-back qui me forcent à me souvenir de mon enfer… C’est pour cela que souvent, je me réfugie dans le mutisme. Si je me retrouve dans une situation qui me parait similaire à ce que j’ai vécu, je sombre dans une sorte de délire chronique. Je suis folle, oui, on me l’a déjà assez dit… Mais je suis aussi très attentive à ce qui se passe autour de moi. Je sais rester polie et à l’écoute. Il faut souvent se démener pour m’arracher un sourire sincère, car c’est un sourire rare et précieux… Parfois, je peux paraître morbide, c’est vrai, car certains de mes propos sont assez étranges. Je suis décrite par les psychiatres comme supérieurement intelligente. Peut être. Je suis instruite, j’ai même passé mon Bac avant de partir à l’hôpital.. Je suis claustrophobe depuis mon enfance Et me faire enfermer dans le noir réveille mes démons. J’attends toujours le retour de mon père et de mon frère…
Oh, et j’ai une petite devise personnelle : SIC HIS QUOS DILIGO ( J’agis ainsi pour ce que j’aime )

Ancien emploi/occupation : Patiente d'un hôpital psychiatrique.

Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.

Accusations portées contre votre personnage : Meurtres de 3 personnes

Armes : Un Leichter Breitsax
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Comment avez-vous connu le forum ?
Haha ! GOOGLE est mon ami ! XD Oui, enfin, en faisant quelques petites recherches, je suis tombée sur une fiche de présentation… Et hop ! ^^
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Maybeth Greene
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Hélia Knudsen Vide
MessageSujet: Re: Hélia Knudsen Hélia Knudsen EmptyMer 11 Aoû - 9:46

Eh bien jeune femme, bienvenue à Sadismus. Je vais vous préparer votre cellule. ^^
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Hélia Knudsen
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Hélia Knudsen

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Hélia Knudsen Vide
MessageSujet: Re. Hélia Knudsen EmptyMer 11 Aoû - 14:03

Merci ^^
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Hélia Knudsen Vide
MessageSujet: Re: Hélia Knudsen Hélia Knudsen Empty

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